SHIEDA KAYN
› Sexe › Masculin
› Race › Humain
› Origine › Noxus
› Allégeance › Ionia, Ordre de l'Ombre
› Profession › Assassin
› Devise › Je suis le murmure des ténèbres.
GENERALITES
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PhysiqueUn ninja de l'Ordre de l'Ombre, lui ? Difficile à deviner juste en le regardant. Kayn est un jeune homme d'une vingtaine d'années, à l'apparence athlétique. Et sans aucun vêtement superflu. Là où les membres de son ordre possèdent une combinaison intégrale et un masque qui conserve leur anonymat, lui reste à visage découvert et torse nu, parfois couvert d'une toge quand le temps et les circonstances l'exigent. Pas de vêtements lourds, pas d'armure. Cela ne ferait que l'encombrer. Son pantalon est ample, un sarouel conçu pour ne gêner aucun de ses mouvements, et orné d'une ceinture de cordes qui n'est pas sans rappeler celles de certains moines.
Seules les marques blanches sur sa peau hâlée, s'apparentant à des tatouages ésotériques pour les néophytes, ne laissent aucun doute sur sa maîtrise de la magie de l'ombre. Auparavant, ces empreintes étaient visibles en symétrique sur les mains et les avant-bras de l'assassin, ne cherchant qu'à progresser. Mais à présent seul un initié les remarquera, de manière unilatérale mais surtout totalement éclipsées par l'apparence singulière de leur porteur.
Une difformité ? Ninja ou non, c'est cela qui attire tout de suite le regard. Une partie du corps de Kayn est nettement anormale. Une sorte d'amure gris acier recouvre le côté gauche de son torse, son épaule, et se poursuit sur son bras, qui apparaît comme écorché, les muscles à vif, sur les zones que l'armure ne protège pas. Son visage montre le même phénomène, défiguré par une plaque grisâtre qui s'étend autour de son œil. Nul besoin d'une observation attentive pour voir que cette matière n'est en rien du métal, mais bel et bien
vivante. Son œil gauche en est complètement dénaturé, fendu et brillant d'un vermeil malsain. L'autre a gardé sa couleur d'ambre doré, qui tend à devenir bleu lorsqu'il utilise les ombres.
A propos de son visage ? Ses sourcils restent arqués en une expression provocante, et il affiche la plupart du temps un sourire narquois/suffisant/insolent. Sans mention inutile. Non qu'il se moque de tout... mais ça n'en est pas loin.
Ce portrait se termine par une coiffure elle aussi peu banale. Comme un serment à lui-même ou une référence à un personnage mythique, la plupart de ses cheveux n'ont pas été coupés depuis des années. Noirs et épais, ils sont regroupés en une tresse interminable qui suit chacune de ses danses, et donne l'impression d'être animée d'une vie propre.
Sur le dessus de sa tête et l'avant de son visage sa chevelure est toutefois maintenue relativement courte. Sa négligence laisse l'opportunité à certaines mèches de venir gêner sa vue. L'une d'elles est bleue. Il aime à dire que c'est une autre manifestation de sa maîtrise sur les Ombres, mais allez savoir, il est peut-être tout aussi bien né avec.
Son arme ? Quelle arme ? Il
est l' arme.
Son compagnon de voyage prend la forme d'une faux, à l'origine de la corruption de son corps. Sang et cendres, elle n'est pas remarquable que pour sa taille, mais surtout par la présence à la base de la lame d'un œil bien vivant. Il cligne parfois, d'un air ennuyé ou furieux. La voix que l'arme peut faire entendre à tout son entourage est le témoin de sa conscience.
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MentalPrétentieux ? Absolument pas. Il a juste les moyens de ses ambitions. Même s'il passe pour un jeune coq arrogant, ce qu'il est sans aucun doute, les rumeurs à son sujet ne sont pas exagérées. Il possède un véritable don pour le combat, qu'il développe constamment. Kayn est le meilleur de sa génération dans tous les domaines, et en est parfaitement conscient.
Sûr de sa légende, le jeune homme dégage une confiance absolue en lui-même. Son assurance se lit dans sa posture, sa démarche, au premier coup d'œil. Il n'est rien qu'il ne se pense capable d'accomplir.
Il se permet ainsi de traiter ses supérieurs comme des égaux, ce qui lui vaut autant d'estime que de mépris. L'orgueil a un prix. En revanche aucun de ses pairs n'ose lever la voix contre lui. Il jouit du prestige d'avoir été formé par le maître de l'Ordre en personne, mais se place surtout tout naturellement au dessus des autres apprentis, par ses capacités inégalées autant que par son comportement.
Impertinent, oui. Offensant, jamais. Bien que son attitude frôle toujours l'insolence, l'assassin connaît les limites à ne pas franchir. Il a sa propre notion du respect, ceux qui le connaissent bien ont appris à le discerner sous son air suffisant. Difficile en réalité de le situer dans la hiérarchie de l'Ordre de l'ombre, tant il se place lui-même à l'écart de toute autorité. Seul Zed semble avoir une véritable influence sur lui, et c'est le seul envers qui sa loyauté est véritablement palpable.
Le combat n'a rien d'un jeu. Cela, Kayn l'a compris il y a fort longtemps. C'est pourquoi il ne fait jamais semblant. En mission le jeune maître des ombres parle moins qu'il n'exécute, suivant une réflexion et un scénario déterminés à l'avance. Toutefois ce relatif silence peut devenir contreproductif, si ses plans restent obscurs pour ceux qui l'accompagnent.
Ayant été placé à la tête de plusieurs expéditions, c'est un défaut dont il est averti, mais les acolytes sont entraînés à travailler ensemble, et seuls des troubles mineurs en ont résulté. Rien qui ne puisse compromettre son succès.
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Lieux de vie - Le Temple de l'ombre est sa résidence principale, où il partage la vie en communauté. Il n'y reste jamais très longtemps, la guerre exige de nombreux voyages, et le bivouac est devenu un mode de vie récurrent.
RELATIONS
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Rhaast - Le Darkin est comme le reflet fulminant de sa propre personnalité. Bien plus proche de lui qu'il ne le voudrait. Kayn se sait parfaitement capable de le dominer, et s'y efforce à chaque instant.
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Zed - Pour Kayn, l'homme qui l'a recueilli est bien plus qu'un mentor. Un modèle, un rival aussi. Il lui voue un profond respect malgré sa familiarité apparente. Il espère voir Zed reconnaître ses talents à leur juste valeur.
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Acolytes de l'ombre - Ayant grandi et combattu avec eux, Kayn perçoit un peu l'Ordre comme une grande famille. Même sans leur proposer son amitié, il les aide à s'améliorer, à sa manière. Gare cependant à celui qui se mettra en travers de sa route.
ASSASSIN DE L'OMBRE
Style de combat : >
Plongé dans les ombres, l'arme importe peu. Mais désormais accompagné de Rhaast, les mouvements de l'assassin se sont adaptés à l'envergure de son arme. Faisant corps avec la faux, il se sert de sa grande taille pour gagner en portée et créer des effets de surprise encore plus spectaculaires, semant doute et confusion.
La peur est une arme aussi efficace qu'une lame effilée. Sa propre assurance et sa rapidité d'exécution assurent la réussite de toutes ses offensives. Pas une hésitation, il frappe en silence. Ses ennemis ont appris à craindre leur ombre. Son sourire surgissant de l'obscurité sera peut-être la dernière chose que verront ceux qui ne s'en sont pas assez méfiés.
HISTOIRE
Un coup, puis un autre. Un temps pour se repositionner. Une feinte, une parade fictive. Les coups pleuvent. Rien à voir avec un véritable combat. Le guerrier suit scrupuleusement les directives, comme tous ici. L'esprit et le corps ne font qu'un, il est important de les aiguiser, l'un comme l'autre.
Sa cible est un simple mannequin d'entraînement. Seule son imagination lui permet d'entrevoir une parodie de stratégie. Pied, paume, genou, poing. Le rythme de ses frappes est soutenu, et ne cesse d'augmenter. Un cycle parfait, jusqu'au moment fatidique. Le craquement familier lui apprend que le pantin cède. Il se tourne d'un mouvement fluide, et achève son adversaire de la tranche de la main, brisant la nuque de bois.
Le ninja profite de ce répit pour essuyer la sueur sur son front. Puis agite les mains, dissipant un peu de magie d'ombre, qu'il utilise désormais de manière totalement instinctive. Réajustant les bandages sur ses mains et ses pieds, il observe ses semblables, s'entraîner avec la même concentration. Comparés à lui beaucoup semblent patauds, manquent de finesse, de force. D'efficacité. Il n'est leur égal en rien. Il constate toutefois qu'aujourd'hui, la plupart combattent en binôme, l'un contre l'autre.
Les autres acolytes ont refusé depuis longtemps de s'entraîner avec lui. Il ne mesure jamais la force de ses coups. Quel que soit son adversaire, il le combat avec autant de ténacité qu'un véritable ennemi. Les seuls à se risquer encore à l'affronter sont les maîtres des ombres, leurs enseignants, et Zed lui-même. Mais il ne peut toujours pas à se comparer à ce dernier. Jamais encore il ne l'a combattu à son plein potentiel. Son maître a-t-il conscience de l'impatience et de la frustration que cela fait naître en lui ? Certainement. Mais il doit se montrer digne.
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Ses yeux de fauve s'arrêtent sur les acolytes proches de lui. Ils sont vêtus comme il se doit de l'armure de l'Ordre, tissu sombre dont les frottements ne génèrent aucun bruit, recouvert de protections diverses, en fonction du gabarit et des préférences de chacun. Rares sont ceux qui portent leur masque au sein du Temple.
Sous l'intensité de son regard, l'un des apprentis rate une parade et baisse sa garde. L'autre, légèrement plus expérimenté, en profite pour lui asséner un coup bien senti au niveau du plexus solaire. Le choc fait expirer brutalement son partenaire. Un rire bref y fait écho.
Rien ne doit te distraire. Pas même tes alliés.Peut-on vraiment parler d'allié dans son cas ? Celui resté attentif s'est déjà fait avoir, lui aussi. Même si l'assassin n'est pas avare de conseils, l'ironie de son sourire moqueur est généralement une punition suffisante pour qu'ils retiennent la leçon.
Au regard de la victime, Kayn sait que ce dernier ne s'y fera plus prendre. Son compagnon lui accorde une trêve et l'aide à s'asseoir, le temps de reprendre son souffle. Il dirige un regard critique vers la tenue peu conventionnelle de leur aîné, pouvant être jugée débraillée au sein du Temple. Mais il détourne vite le regard en constatant que le jeune maître l'observe toujours.
En effet, il s'entraîne souvent seul. Mais il est connu et respecté de tous. Respecté ? Ce qu'il lit en eux s'apparente plus à de la crainte. Tant mieux. Sa légende le précède. Pas un ne lui arrive à la cheville, et les jeunes loups qui veulent le croire comprennent vite leur douleur. Il ne lui manque réellement qu'une chose pour se sentir pleinement comblé...
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Toi altruiste ? Laisse-moi rire.-
Soupirant, il ramasse le mannequin brisé. Cela fait partie de la discipline, et même lui n'y déroge pas. C'est tout de même le troisième ce matin...
Shieda Kayn.L'appel est ferme. Il reconnaît cette voix. Malgré l'intonation solennelle, le jeune homme prend le temps de déposer son fardeau, avant de se retourner. Les soldats sont nombreux dans la cour, mais ils se retrouvent étrangement seuls, le fracas des armes a laissé place au silence. Si on l'interpelle ainsi, ce n'est tout de même pas pour lui reprocher sa tenue vestimentaire ? Certains essaient toujours.
L'assassin fixe les fentes du heaume, très semblable à celui de son maître. Le charisme qu'il dégage toutefois est très différent. Que lui veut le maître d'armes ? Cela fait un moment qu'il n'est pas parti en mission, mais Zed seul à présent lui donne ses ordres. Sachant que l'autre veut jouer avec ses nerfs et tester sa patience, il croise les bras, et le toise avec malice.
Il est temps que tu retournes aux sources.Intrigué, le combattant ne dit pas un mot. Qu'est-ce que cette énigme... ?
Le maître a jugé que tu étais prêt.L'anticipation laisse place à une certaine surprise, faisant vaciller son sourire et son assurance. Pourquoi Zed a-t-il fait appel à un intermédiaire ? Que signifie cette mise en scène, quel est son but exactement... ? Sceptique, il regarde l'homme sortir une arme d'un écrin qu'il n'avait pas remarqué. Cet objet n'a réellement d'arme que le nom. Mais il la reconnaîtrait entre toutes. Les souvenirs qui lui sont liées, jamais il ne les a oubliés.
Explosant d'une fureur soudaine, le jeune maître des ombres saisit la lame brisée, et réduit en miettes ce qui reste de la faux de son enfance, jetant les morceaux aux pieds du messager. Les yeux brûlant d'une rage contenue, il réussit à maîtriser suffisamment sa voix pour parler lentement, d'un ton venimeux.
Le passé n'a d'importance que pour m'avoir amené ici. Il ne définit en rien ce que je suis.Il n'est plus ni un enfant, ni un Noxien. Ce rappel est presque une insulte envers sa condition, et l'absence de résistance de son interlocuteur lui confirme que son courroux est juste, à défaut d'être sage. Cela l'amène même à penser que cette réaction avait probablement été souhaitée. Une épreuve.
Les ombres avaient immédiatement répondu à sa colère, floutant les contours des marques qui courent sur sa peau. Mais son aigreur n'a duré qu'un instant. Respirant calmement, ses poings se desserrent déjà et sa magie se dissipe. S'étant déchargé de sa colère aussi vite qu'elle l'avait envahi, il s'adresse au maître d'armes avec autorité, entre ordre et provocation.
Si Zed a une mission à me confier, qu'il me convoque lui-même.Celui qui il y a encore peu de temps était son supérieur ne réplique pas. Le disciple de Zed en est maintenant convaincu, ce dernier a toujours été impressionné par ses prouesses et sa faculté à ne faire qu'un avec son arme, quelle qu'elle soit. Il fallait un déclic, mais il le montre enfin. Cette constatation répond également à son interrogation : il a passé le test avec succès.
Alors il se retourne, mettant fin lui-même à cet entretien avilissant. L'autre est conscient du pouvoir du jeune maître, de son influence. Tous en sont conscients. Un seul semble l'ignorer. Sciemment. Il est temps que cela change.
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Quel aplomb ! Bravo, vraiment.-
Kayn. Tu oses me défier ?J'ai accompli la tâche que tu m'as confiée, maître.Un bref instant, l'assassin retrouve dans le regard de l'homme qui lui fait face la stature de celui qui l'avait tant impressionné. C'était une autre vie. L'enfant est mort, c'est le tueur qui fait face à Zed à présent. Et il va lui montrer sa valeur, enfin. Le résultat de sa quête n'est pas celui qu'il escomptait ? Soit. Mais c'est celui qu'il a choisi. S'il doit le convaincre de la justesse de ses actions par la force, alors il le fera.
Tu aurais dû la détruire.Etait-ce vraiment la volonté du Maître des Ombres lorsqu'il lui avait confié cette mission? N'importe quel autre était capable d'accomplir cela. Lui voit des perspectives plus grandes, et n'a jamais douté que c'est dans ce but qu'il a été envoyé là-bas. Est-ce un tort ? La déception de Zed le surprend.
Laisse-moi te prouver le contraire.La grande faux pèse dans sa main. Kayn la fait tournoyer, lentement. Sa position change imperceptiblement. Il s'est déjà familiarisé avec son arme et la manie comme un prolongement de son propre corps. La gardant proche de lui, il est prêt au combat. Il a confiance en ses capacités, mais ne fera jamais l'erreur de sous-estimer Zed. Pendant un moment son expression habituelle fait place à un masque froid, qui calcule tous ses mouvements. Rhaast se montre bien silencieux.
Impossible de discerner les émotions du ninja derrière son heaume. Mais le disciple se sent jaugé, soupesé. Sa témérité serait-elle de l'inconscience, son insolence de la stupidité ? Son maître hésite-t-il sur la conduite à tenir à son encontre ? Si c'est le cas alors lui prendra les devants. Il s'apprête à bondir... et évite de justesse les lames dans son dos. L'ombre revient à sa place, ayant manqué son effet de surprise. Zed semble décidé à le prendre au sérieux. Enfin !
Un sourire exalté plus que jamais présent sur ses lèvres, le combattant s'élance, à l'instant où le corps physique de son maître fait de même. Ayant l'avantage de la portée, c'est Zed qui doit esquiver la première attaque. Il est conscient qu'avec son allonge actuelle il doit au maximum le maintenir à distance. Mais il sait pouvoir gérer toutes les situations. La faux tranche des dizaines d'ombres sans parvenir à toucher le véritable Zed. Tout cela n'est qu'un leurre. Qu'il épuise sa magie, il sait déjà où se trouve son adversaire avant même qu'il n'y pense. Il le force à se mouvoir d'ombre en ombre, ne lui laisse aucun répit. Les shurikens sifflent à ses oreilles, mais aucun ne représente un danger réel.
C'est un peu facile, tu ne crois pas ?Les ombres se font plus nombreuses, plus denses. Peu à peu, elles le poussent vers le mur, cherchent à le déborder. Zed croit-il vraiment qu'il soit aussi facile de le piéger ? Il le connaît pourtant bien. Économisant ses forces, il ne cherche pas à se dégager. Le véritable maître des ombres est trop loin pour l'atteindre véritablement, il se contente d'éviter les lames. Il finit acculé, son épaule touche le mur. Parfait. En un instant il se fond dans l'obscurité du bâtiment, et se déplace, à l'abri des regards, vers sa véritable cible. Il plonge depuis le plafond sur elle, mais ne trouve plus qu'une ombre. Un éclat de rire résonne dans la pièce. Évidemment, c'est lui qui lui a appris cette technique. Alors, sans attendre, il replonge dans l'obscurité. C'est à son tour de rire, retrouvant dans le combat cette complicité ambivalente qu'ils ont tissée au travers des années. Leurs offensives s'annulent. Maître et disciple se retrouvent face à face. Zed, mieux préparé, a déjà envoyé un projectile dans la direction de son élève. Cherchant à l'éviter, ce dernier comprend vite son erreur. La lame plonge droit dans l'œil de la faux. Mais ce n'est pas le Darkin qu'il entend crier. C'est lui.
Une douleur insoutenable lui déchire les tempes, le fait tomber à genoux. Impossible de penser, son esprit est pris dans un tourbillon effroyable. Une obscurité menace de l'engloutir, bien plus profonde que celle des ombres. Faisant écho à son désarroi, un rire retentit. Mais ce n'est pas le rire de Zed.
Pauvre petit humain, voilà ce qui t'attend au bout du chemin.Luttant de tout son être contre l'influence néfaste, il s'appuie sur son genou. Zed le regarde se relever avec difficulté. Mais de nouveau, il tient debout. Entre ses dents, le jeune maître grogne.
Tu te trompes. Je ne cèderai pas à la peur.La faux dans sa main tremble de rage, l'œil définitivement clos. Au prix d'un effort surhumain, Kayn décille ses propres paupières. Mais la douleur est trop grande, elles se referment rapidement. Il vacille. Il a eu le temps de le voir, et le ressent encore, aussi fort que les battements de son cœur. Autour de lui le Temple a disparu, ne laissant qu'ombre et chaos. Zed et lui sont seuls dans ces ténèbres. Le maître s'approche, Kayn le sent saisir son poignet. Comprenant le message muet, son disciple desserre ses doigts et laisse tomber la faux dans le néant.
Combattons-le ensemble.Il le sait depuis longtemps. Il n'a pas besoin de cette lame. Le Darkin n'est qu'une chimère, c'est contre lui-même qu'il doit combattre. L'arme, c'est lui.
Vivre avec les ombres, mourir par les ombres.Alors qu'il lève les mains vers son maître, les ombres commencent à danser autour de lui, créant un contraste surprenant avec la pâleur des marques qui ont recouvert sa peau. Enfin ses yeux daignent s'ouvrir. Mais l'homme en rouge n'est pas là. L'ombre de Zed s'est évaporée, laissant place à une toute autre obscurité.
Toujours le même cauchemar...Ce n'est pas une question. Immobile dans la nuit, le jeune homme soupire.
Je te l'ai déjà dit. Ce n'est pas un cauchemar.Un sourire s'installe sur ses lèvres au souvenir d'un détail particulier, alors que le reste de son monde onirique se fond dans les limbes.
Que se passe-t-il si l'on te crève réellement l'œil ?Essaie, et tu verras...BEHIND THE SCENE
› Prénom ou Pseudo › Vini
› Âge › Majeur et vacciné
› Expérience RP › Fora et JdR papier
› Comment avez-vous connu Path of Valoran ? › GEMA
› Autres › Je ne suis pas une peluche !