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 Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]

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Hanabusa Byakuren
Hanabusa Byakuren
Messages : 5
Date d'inscription : 17/08/2018
Localisation : Au coeur de l'orage
MessageSujet: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptyMar 2 Oct - 14:20



NOM & PRÉNOM



› Sexe › Féminin
› Race › Humaine à priori
› Origine › Ionia, région de Barhl, Taosi
› Allégeance › Noxus
› Profession › Militaire
› Devise › "Le papillon s'envolera toujours avant l'arrivée de l'ouragan."

GENERALITES


Physique -

La jeune femme leva lentement la tête afin de fixer son regard sur le petit miroir où son reflet s'étendait. Le rayon de soleil qui éclairait la petite pièce lui servant de seule source lumineuse ne lui permettait qu'à peine d'apercevoir la légère cicatrice fendant horizontalement sa pommette droite. Comme pour souligner son oeil à la teinte d'un ciel d'orage. La deuxième amande grise s'ouvrit pour que sa propriétaire puisse enfin se contempler totalement dans cet éclat radiant matinal.

Un visage à l'ovale presque prononcé, dont l'arête nasale n'était que peu visible malgré la courbure qu'elle décrivait. La pâleur de la peau, presque laiteuse malgré le léger rose habitant ses joues, tranchait avec la chevelure corneille qui encadrait le visage. Une chevelure descendant en cascades libres jusqu'au creux de ses reins, une longueur qui palliait presque à la petite taille de la demoiselle. A peine un petit mètre soixante, et encore. Il y avait pourtant quelque chose dans sa manière de se tenir qui pouvait laisser presque songeur. La manière de se tenir d'une jeune courtisane, avec son apparente fragilité, et ce, malgré une musculature finement travaillée que l'on devinait sous sa peau pâle, ainsi que la lame fine rangée dans son fourreau, et déposée juste à côté de son bac à ablutions. Lui appartenait-elle seulement...?
La demoiselle porta ses mains fines aux cals discrètes à sa longue chevelure pour remonter cette dernière sur sa nuque. Une queue de cheval haute pour toute coiffure lui était amplement suffisante, après tout, elle aimait sans doute laisser sa crinière flotter dans le vent. Une épingle, dont l'ornement ciselé en forme de papillon fut ajouté par ces fines mains, simple ornement sans doute, avant que les étoffes ioniennes dont elle s'était ornée ne frémissent dans le léger courant d'air balayant la petite pièce. Elle frissonna un bref instant en se retournant vers la porte qui venait d'être ouverte.

"Lieutenant. C'est l'heure."

Les mots n'avaient pas besoin d'être plus nombreux. Elle savait de quoi il en retournait. La jeune femme resserra un peu plus la large bande de soie traditionnelle lui servant de ceinture, avant de finir de se tourner vers celui qui venait de l'interpeller. Sans y regarder, elle se saisit de son arme au niveau du koiguchi, avant de l'attacher à son obi. Toujours en silence, elle suivit la silhouette en armure la dépassant d'une bonne tête et demi pour sortir de la bâtisse de bois.

Une fois à l'extérieur, elle leva son nez fin et légèrement en trompette vers le ciel, fermant les yeux, avant d'ouvrir sa bouche aux lèvres fines comme pour se nourrir une dernière fois du soleil matinal de ces terres. Qui sait quand elle pourra le revoir de nouveau après tout... Un grognement se fit entendre, pour lui rappeler que le temps pressait. Elle ouvrit les yeux pour rabaisser son menton un brin pointu, et fixer la monture dont on lui tendait les rennes. Toujours sans un mot, elle attrapa ces derniers pour grimper avec légèreté sur la selle qui ornait le dos dudit cheval. Elle grimaça. Les selles la dérangeaient légèrement, le peu d'animaux qu'elle avait jamais monté, l'avaient été à cru. Elle s'assura que ses armes soient bien accrochées comme elles le devaient, avant de claquer des talons sur les flancs de sa monture pour lancer cette dernière au petit trot derrière le soldat déjà partis, afin de le rattraper.

Le village était encore calme à cette heure, du moins, si l'on excepte le tisserand déjà à l’œuvre devant sa boutique. Yatori Haza de son nom. La demoiselle s'en souvenait surtout car il aimait à tisser au lever du soleil en chantonnant comme maintenant, là ou elle même aimait à se lever pour effectuer quelques pas de danse en observant le soleil ionien. Une chose qu'elle ne pourrait pas refaire de si tôt si elle s'en tenait à ce qu'on lui avait dit. Elle hocha brièvement la tête vers le tisserand, qui lui répondit d'un bref signe de la main comme pour lui souhaiter bon voyage de manière tacite. Il était comme elle. Un paria en ces îles désormais, du moins, selon elle. Peut-être n'était-ce qu'une vue de l'esprit.
Son geste permit au visage à la teinte de porcelaine de se fendre d'un mince sourire. Un sourire qui disparu une fois passée la porte du village, en direction du port. Un port qui ne payait pas de mine à le voir de loin, du moins, si l'on ne tenait pas compte de l'imposant vaisseau de guerre noxien qui y mouillait. Enfin, imposant, pour la taille du port...

La puissance militaire impériale, certes mise en échec sur ces îles, était ceci dit clairement palpable à voir la frégate dont il était question. La proue à la figure de rapace semblait fondre sur la surface de l'eau, un faucon attrapant sa proie toutes serres dehors. La jeune femme n'eut qu'un regard bref pour la sculpture de bois prête à fendre les flots, ses yeux orageux étaient posés sur l'imposante silhouette sur le pont du navire. Elle déglutit en s'avançant sur le ponton d'embarquement pour suivre le soldat, lequel remit d'ailleurs un parchemin à la silhouette les attendant. Quelques mots furent échangés, avant que le colosse en armure sombre ne jette un bref coup d'oeil aux écrits, avant de finalement poser son unique oeil valide, d'un vert profond, sur la jeune femme, comme pour la détailler.

Elle ne possédait clairement pas une largeur d'épaule impressionnante. En fait, à l'observer, elle ressemblait beaucoup plus à une danseuse, toute en finesse et en courbes discrètes et gracieuses, qu'à une combattante aguerrie. Elle resta immobile, stoïque à observer le borgne qui la détaillait de haut en bas, comme s'il s'apprêtait à lui bondir dessus pour l'envoyer valser dans l'eau. Il n'en fit rien ceci dit, préférant s'écarter du ponton pour lui révéler l'accès au pont de la galère. Il la salua comme il l'aurait fait avec une supérieure, le poing au niveau du coeur.

La gracieuse ionienne lui rendit son salut d'un bref mouvement du menton, avant qu'un éclat de voix ne lui fasse vivement tourner la tête en accrochant un nouveau sourire radieux sur son visage à la peau laiteuse tranchant avec le noir de sa chevelure. Une voix tonitruante, frappant les tympans comme le tonnerre soulignant la foudre plantant son bras blanc dans la terre. Un homme à la carrure exceptionnellement large, plus encore que celle de l'imposant hallebardier au ponton, leva sa dextre bien haut pour la saluer, avant de frapper son torse armuré de bois durci au niveau du coeur par trois fois.

"Ta cabine est par ici Lieutenant ! Parée pour ce long voyage ?!"

Avant même que la jeune demoiselle ne puisse répondre, le rire tonitruant de l'individu armé d'un simple kanabo rompit le silence à peine tombée. Il semblait clairement heureux. Une joie à laquelle la voix mélodieuse de la jeune femme n'apporta qu'un peu plus de légèreté encore malgré ce que cela signifiait pour les ioniens présents sur ce navire.

"Oui Tanuki, je suis parée."




Mental -

Lentement, la jeune femme porta sa dextre au miroir lui faisant face, pour le toucher du bout des doigts. Elle plissa légèrement les yeux en effleurant ainsi son propre reflet.

Elle savait pertinemment ce que disaient beaucoup de peuple quant aux yeux. Qu'ils étaient le reflet de l'âme. Se contempler ainsi était-ce contempler son âme ? Il lui semblait en effet à force d'observation qu'elle arrivait à lire ce qu'elle était au fond d'elle même...

La première chose qui pouvait lui sauter aux yeux était son opportunisme. Là ou certains étaient impatients de voir arriver les choses, elle, était de ceux qui savent attendre. La bonne occasion pour faire les choses qui devaient être faites, ou qu'elle voulait voir se faire. Elle n'avait pas besoin de provoquer les évènements, non, elle était plutôt du genre à savoir lire dans ces derniers ce qu'elle pouvait faire pour les tirer à son avantage, en témoignait d'ailleurs son allégeance à Noxus lorsque la guerre avait été déclaré. C'était cet opportunisme qui lui avait fait apercevoir les possibilités qu'ouvrait cette guerre quant à ses désirs profonds. Un bref rictus satisfait tordit ses lèvres épurées l'espace d'un instant. Oui. Elle avait su profiter de la guerre pour se hisser à une place qu'elle n'aurait jamais pu avoir autrement. Sauf en fuyant son foyer et tout ceux qu'elle connaissait. Oh, c'était peut-être une autre forme de fuite il est vrai, mais une fuite vers une autre vie commençant, et non pour en fuir une qui n'avait pas de sens à ses yeux. Son père avait-il raté son éducation ? Pourtant non... Oui, elle cherchait l'Harmonie, comme tous les ioniens, mais ladite Harmonie était-elle atteignable pour qui se voilait la face à refuser le combat, comme l'avait fait son peuple ? Pas pour elle.
Voilà ce qui ressortait à son regard désormais. Cet aspect farouche et combattif. Oh, ça oui, elle l'était. Son entrainement l'avait ainsi forgé. Comme un artisan tord le métal chauffé à blanc, l'apprentissage martial qu'elle avait d'abord subit, avant de l'embrasser pleinement, avait fait d'elle une combattante. Une combattante qui s'était indignée de voir les siens ne pas réagir face à l'envahisseur, à peine élever les armes en prétextant que cela ne ferait que briser l'Harmonie ambiante. Une aberration pour elle. C'était ce pacifisme presque extrême qui l'avait dégoutée. Elle n'était pas, pacifique, et plutôt que de se plier dans un carcan qui ne lui convenait pas... Autant en rejoindre un dans lequel elle pourrait se lover parfaitement. Elle avait été formé à combattre après tout, alors quoi de mieux que de se ranger sous la bannière de ceux qui révèrent cela ?

"Oui... Sans aucun doute... Nous sommes prêts. Enfin prêts..."

Nouveau sourire de la jeune femme à l'esprit belliqueux. Prêts, ils l'étaient oui, et l'heure n'était plus aux questions. Demain, ils atteindraient enfin le Bastion Immortel, capitale immuable de l'Empire. Un frisson d'excitation parcourue son échine à cette pensée. Elle avait hâte...

"Enfin, nous allons pouvoir découvrir le coeur de Noxus... Et commencer une nouvelle vie."

Délicatement, sa senestre fit teinter l'acier de son arme du bout de l'ongle, comme on aurait pu caresser un chat.

"Une vie de batailles et de gloire oui... Peut-être qu'enfin, un Byakuren saura se montrer à la hauteur de la Danse..."

Le regard froid et intransigeant de la ionienne se reporta sur son reflet après cela. Si le tempérament de certains de ses ancêtres avaient été de feu jadis, le sien était, aujourd'hui, de glace. Elle était froide d'apparence après tout, et justifiait cela par un caractère à l'image d'une lame d'acier. Froide et tranchante. Voilà ce qu'elle était aux yeux de beaucoup des siens, en fin de compte. Une opportuniste au regard froid et au coeur de pierre.
Ce dernier l'était-il pour autant ? Non. Aucun être vivant ne pouvait avoir une absence totale de sentiment, aussi profondément enfouis pouvaient-ils être. Elle était simplement capable de passer outre le remord que ces derniers pouvaient lui inculquer. Ca, elle le devait à sa formation. Et à sa philosophie de vie. Elle porterait haut son nom au sein d'un Empire révérant la force sous toutes ses formes. C'était ça, son objectif leur objectif.

Lieux de vie - Simple quartier d'officier au sein de l'une des nombreuses casernes du Bastion, l'endroit est plus fonctionnel qu'autre chose.

RELATIONS ET LIENS


Tanuki "Yama" Mishimoto - Ami d'enfance de Hanabusa. Elle le traite comme un frère. Un peu benêt, il n'en reste pas moins loyal à la jeune femme, sans doute parce que sa famille l'a jadis recueilli et élevé comme leur fils. [Vivant - Ami proche- Subalterne]

Masamitsu "Aki" Byakuren - Père de Hanabusa et maître d'arme, c'est lui qui l'a formé au maniement de ses deux armes de prédilection, le katana, et la lance, sans oublier le combat à mains nues. Réputé pour lier à la fois la magie au maniement des armes, il forma sa fille dans ce sens. [Mort - Père]

Naoko "Shijin" Nakomo - Mère de Hanabusa. Pêcheuse et bonne poétesse, elle ne pu supporter l'accouchement de leur second né et premier fils. [Morte - Mère]

Aiichiro "Nabasu" Nakomo - Frère de Hanabusa. De sept ans son cadet, lui aussi fut entraîné par leur père dans une moindre mesure. Préférant de loin crapahuter dans la montagne et peindre, il choisit de partir vivre à Navori dès qu'il fut en âge d'entreprendre le voyage seul. [Vivant - Frère de sang]

Rengu "Ryu" Byakuren - Jadis illustre membre de la famille Byakuren, aujourd'hui décédé, la force de caractère de cet homme était telle, qu'il a tout simplement refusé de disparaître au moment de sa mort, préférant s'incarner spirituellement au sein d'un objet qu'il a affectionné toute sa vie. Son katana, lequel s'est transmis depuis de génération en génération, jusqu'à être aujourd'hui la propriété de Hanabusa. [Mort, mais pas trop - Ancêtre agaçant - Mentor]

Raijin - Puissant Vastaya originaire des Îles Premières, il arbore un physique de lion à la crinière épaisse. Le pelage fauve du colosse sauvage, ainsi que son visage animal, sont couturés de vieilles cicatrices. Il est le second de Hanabusa au sein des forces armées noxiennes.[Vivant - Ami - Subalterne]

Soraya Morilly - Jeune femme blonde aussi franche et fougueuse qu'impétueuse, cette "canaille" est aussi efficace qu'elle se joue des consignes. Si elle paraît sociable, elle est néanmoins plus difficile à approcher, qu'elle n'a de difficultés à aller vers les autres. Elle ne paye pas de mine à la voir. Comme tous les traceurs noxiens, elle n'obéit qu'à une personne. Son officier référent.[Vivante - Amie proche - Traceuse]

I'M A SWORDMAGE/DUELIST


Style de combat : >

Conflit armé

Comment je combats...? Drôle de question en soit... Je pars du principe que le combat n'est pas nécessairement une finalité. Oh, si il doit avoir lieu, je n'hésite en général pas à frapper avant que l'adversaire ne puisse réagir. Voyez vous, tout repose là dessus. Terminer la passe d'arme avant qu'elle n'ai commencé. Bon, certes, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, et il arrive souvent, lorsque les armes quittent leur fourreau respectif, qu'il faille entamer une danse mortelle avec son partenaire.
J'ai pour habitude de dégainer en frappant. Ça surprend la majorité des combattants auxquels j'ai eu à faire depuis que j'ai quitté les Îles Premières, et force est de constater que c'est plutôt... Efficace. La concentration est de mise avant ce genre de coup, et il s'avère bien souvent mortel s'il porte. Que ce soit sur le coup, ou bien à cause du saignement prodigué par la suite. La lame de mes ancêtres s'avère particulièrement efficace pour causer des hémorragies, aussi bien par la précision de mes frappes que par son côté... Belliqueux. Je ne dirai pas que ma lame aime le sang, mais le combat, ça oui.
Outre mes compétences martiales pures, lesquelles peuvent d'ailleurs tout autant s'appliquer à la lance qu'à mon arme, j'ai également quelques "bottes" dans mon panel de compétence. La magie. L'art ancestral des Byakuren mixe en effet l'art des armes et de la magie coulant naturellement chez nous. En ce qui me concerne, c'est l'eau qui a ma préférence, ou plutôt, avec laquelle je m'entends le mieux. Elle coule le long de ma lame aussi facilement que je respire, camoufle mes déplacements lors de mes feintes, brouille la vision de mon adversaire... Qu'est-ce que je peux faire de plus... Oui, ma préférence va très certainement à l'utilisation de l'élément en question afin de renforcer ma lame, ou même encore en améliorer l'allonge grâce à un "fouet" d'eau pourrait-on dire. Voilà ce que je sais en faire s'il n'y a pas d'étendue d'eau à proximité. Si je suis proche d'une rivière, d'un lac, ou en pleine mer... Je ne saurai précisément dire ce que je suis capable de faire ou non. J'imagine que plus je passerai de temps à me concentrer, plus je pourrai faire quelque chose d'impressionnant ? Ne me demandez néanmoins pas de faire provoquer un raz-de-marée, ou d'agir directement sur l'eau présente dans un individu. Ca, j'en suis incapable. Dites vous que plus il y a de l'eau naturellement autour, et plus je suis capable. Oui, je vous vois venir d'ici. Si je suis en plein désert, je ne pourrai guère faire autre chose que renforcer ma lame, ou tirer assez d'eau pour ne pas mourir de soif. Guère plus. Tout est question d'imagination. Voyez le brouillard qui se lève le matin, voyez les ouragans se levant sur la mer, voyez la pluie battante... J'aspire à ne faire qu'un avec eux. Et cette recherche passe aussi par le combat. Et il n'y a pas de meilleur partenaire que ma lame pour cela.


Conflit désarmé

Je ne règle pas tous les conflits avec ma lame ceci dit. Il existe de nombreuses situations dans laquelle elle est inutile, et où une langue aiguisée trouvant les mots justes pour toucher le coeur, se montre bien plus utile.
A contrario des conflits armés, dans ceux là, je ne frappe pas la première. Non. La patience est à mes yeux aussi importante que l'éloquence. La précipitation est souvent une erreur fatale dans ce genre de chose. Il faut toute une vie pour bâtir une réputation, mais seulement quelques secondes pour la détruire. Un mot de travers, et vous pouvez faire exploser l'ensemble de votre oeuvre. Voilà pourquoi je me montre d'une extrême prudence dans ces joutes. Les échanges verbaux sont autant de partie de go à jouer. Chacun appelle à une stratégie différente. Je cache mes assauts sous des maximes forçant mon vis à vis à réfléchir. Pour le rendre confus ? Pas nécessairement. Il y a toujours une part de sagesse ignorée dans les conversations. Je m'efforce de la tirer de là pour l'exploiter.


Conflit armé

Hein...? Quoi ? Comment ça c'est une drôle de question ? Misère, cette petite est décidément bien naïve... Évidemment que c'est une question de la plus haute importance ! La guerre ne se gagne pas sans informations... Elle ne vous l'a pas dit ça hein ? Quelle tête en l'air... L'information, c'est la clé ! Vous tombez sur un adversaire que vous n'avez jamais rencontré ? Deux solutions. Soyez plus rapide que lui, et tuez le avant même qu'il n'ai le temps de réagir, ou adaptez vous à lui pour survivre. Là dessus, je dois admettre, la petite est douée. J'ai déjà découpé un balourd tout armuré grâce à sa capacité d'adaptation et d'évolution. Bon, et une dose de magie il faut l'avouer... Mais la clé est là dedans ! Si vous vous précipitez sans réfléchir et sans observer, c'est droit sur les lames ennemis que vous vous empalez. C'est sans doute pour ça qu'elle excelle dans les duels, ou dans les escarmouches, bien plus que dans les batailles rangées. Même si... Il est plutôt agréable d'être manié par une main comme la sienne au milieu de la mêlée... Bon, parait aussi qu'elle n'est pas du tout mauvaise sans armes. Mais, éh, ça, je l'ai jamais vérifié... Pour des raisons évidentes. Réfléchissez un peu. Je dors quand je suis au fourreau. La plupart du temps.

Conflit désarmé

Là dessus, je passe mon tour. Rien à dire.




HISTOIRE OU POST RP


Laissez moi vous conter l'histoire de deux dragons. L'un, l'aîné, était lié aux Flots. Le second, lui, était lié à la Foudre. Ensemble, ils veillaient à l'équilibre de leur famille, car la douceur de l'un contrebalançait la fureur constante de l'autre.
Pourtant, il vint un jour ou un conflit naquit entre les deux frères. Le combat fut violent, et empli de rage. Le cadet avait triomphé, mais à quel prix...? Celui de la destruction. De la disharmonie.
L'aîné des deux se rendit bientôt compte de son erreur. Il se rendit compte, qu'il se sentait seul. Et sa victoire, pourtant si appétissante de prime abord, eut bientôt le goût amer de la solitude et du chagrin. Il comprit que la quête du pouvoir, qu'il recherchait tant, ne menait en fin de compte à rien si ce n'est une vie solitaire et triste.

Un jour alors qu'il rôdait en se lamentant, le dragon rencontra un vagabond.

"Pourquoi es-tu si troublé, toi qui jadis était harmonieux ?" demanda l'étrange homme.

"Je suis troublé car dans ma quête de pouvoir, j'ai tué mon frère. Et je me suis rendu compte que sans lui, je suis perdu." répondit le dragon.

L'étranger, réfléchit longuement à ses paroles. Et finalement, il lui dit :

"Tu t'es infligé ses blessures toi même Seigneur Dragon. Va. Fais comme moi. Marche sur deux pattes. Parcours le vaste monde. Fais preuve d'humilité. Et ainsi, tu pourras te pardonner toi même..."

Longuement, aux mots de l'étranger, le dragon réfléchit. Il finit par se poser aux côtés de l'étranger. Sur deux pattes.
A cet instant, le vagabond se transforma. C'était son frère. Frère qu'il avait cru mort, et qui pourtant, se tenait à ses côtés. Doucement, ce dernier posa une main sur son épaule.

"Maintenant, tu es prêt."

Ainsi se termine ce conte. Vous vous demandez maintenant surement "Pourquoi cette étrange voix résonnant dans ma tête me raconte cela ?". Pour vous mettre en condition pour le récit qui va suivre. Car je suis Les Cieux Solitaires. Le Vagabond Foudroyant. Je suis, le Dragon de la foudre, et voici venir, le récit de celle qui deviendra, le Dragon de l'Eau.


La naissance de la petite Hanabusa Byakuren eut lieu en des circonstances exceptionnelles pour ainsi dire. Au sein même de Taosi, la capitale provinciale de la province de Barhl, jusqu'ici rien de bien folichon, elle naquit pourtant en plein ouragan. Au coeur de la tempête pour ainsi dire. Ses parents y virent un signe, et son surnom fut tout trouvé. A peine née, elle était déjà "Hayate". L'Ouragan.
Elle était la première née d'une famille au nom reconnu par les autres. En effet, bien que sa mère, la tendre Naoko Nakomo, pêcheuse et poètesse au grand coeur, n'avait derrière elle qu'une réputation de femme accomplie dans les arts, celle de son père, Masamitsu Byakuren, était tout autre. Maître du Dojo des Arts au coeur de la ville de Taosi, comme son père avant lui, et le père de son père... Voilà maintenant dix générations que le dojo existait. Dix générations, durant lesquels les Byakuren, forts de leurs aptitudes martiales et magiques, formaient les volontaires et les curieux à l'art du combat. Les élèves étaient nombreux, et plusieurs professeurs distribuaient cours et théories sur les différents arts de maniements des armes. Mais les Byakuren était spécifiques. Masamitsu ne formait que les jeunes aussi capable que lui en magie. Un art spécifique, qu'était celui de lier l'arme et la magie dans une danse aussi belle que mortelle à observer.

Voilà dans quelle ambiance la jeune Hanabusa grandit. Oh, ses dons ne tardèrent pas à se montrer, comme tous les enfants ioniens... Les siens en revanche faisaient honneur à la lignée Byakuren. L'eau, semblait avoir sa préférence. Un don qui ne s'était pas vu depuis quatre générations, les plus récentes, préférant l'air et le feu. Un point de détail me direz vous... Rappelez vous donc les premières lignes de cette histoire. Le détail en est-il vraiment un...? La suite nous le dira peut-être. Revenons à nos moutons.
Dès que la jeune fille fut en âge de tenir correctement un bout de bois, c'est à dire, à ses trois ans, elle pu commencer les cours. Oh, elle passait surtout son temps à observer bien sûr, la grande majorité des élèves les plus jeunes avaient six ans, elle était encore trop jeune pour vraiment prendre leçon. Cela ne l'empêchait pas d'observer, après tout, il fallait l'habituer au plus vite aux mouvements, et à l'observation. Nonobstant cela, sa mère participait également à son éducation. Si son père gérait le côté martial et débrouillard, elle, s'occupait surtout du côté érudit. Un bon guerrier était aussi habile de son arme que de sa plume, et c'était précisément dans cette optique que l'héritière familiale était éduquée.
Ses premières années passèrent ainsi. Entre apprentissage de l'écriture, la calligraphie, la lecture et la parole, mais aussi la pose, les premiers mouvements d'épée d'entrainement, et de danse traditionnelle.

La septième année de sa vie prit un nouveau tournant. D'une part, car elle avait enfin pu commencer à prendre cours véridiques avec d'autres enfants, quand bien même son père avait déjà commencé à la former quatre ans auparavant. Qui disait fille du Maître de l'endroit, disait qu'il fallait un certains niveau, vous vous en doutez bien. Mais ce n'est pas l'évènement le plus marquant de cette jeune année. Non non. La naissance de son frère, le deuxième enfant de cette famille digne, marqua le glas de Naoko. Malgré les efforts des guérisseurs, elle ne pu supporter l'accouchement, et rendit son dernier soupir pour laisser place à cette nouvelle vie, saine et robuste. Une tragédie, assurément. Sans en être une... La mort n'était-elle pas, en fin de compte, qu'une étape dans le Cycle ? Oui, vous n'êtes certainement pas d'accord avec cela. Et ce n'est pas un esprit aussi têtu que je le suis qui pourrait vous le reprocher, mais qu'importe. Hanabusa, comme tous les enfants, ne comprit guère le pourquoi du comment. Pas de suite en tout cas. Il fallu du temps pour que l'idée de la mort fasse son chemin dans son esprit, et lorsque cela vint à bout, peu après son huitième anniversaire... Elle comprit. Et accepta avec stoïcisme. L'éducation qu'elle recevait ne prenait pas en compte le fait de pleurer les morts, mais de leur rendre hommage. Et pleurer, n'était pas un hommage digne chez les Byakuren.
Ce ne fut d'ailleurs pas le seul évènement de l'année pour ainsi dire. En effet, parmi les élèves du Dojo, plusieurs, apprirent des faits similaires. Quid de l'un qui apprenait que sa mère était morte en donnant naissance à un autre enfant, quid d'un autre qui apprenait qu'il était désormais l'aînée d'une fratrie de plusieurs, mais au prix de la vie d'un parent. A croire qu'une malédiction marquait cette génération. Certains eurent encore moins de chance. Et ce fut le cas de Tanuki. Un jeune garçon à la stature impressionnante déjà pour son âge, il n'était pas surnommé "Yama" pour rien. Hein...? Oh. Oui. Yama. Montagne, dans votre langue... Cela vous donne un aperçu du personnage pas vrai ? A l'instar de beaucoup dans le dojo, il n'était pas là par hasard. La Terre était son amie, au sens, le plus littéral du terme. Oh, il pouvait passer pour un peu "benêt" pour dire les choses de manière crue, mais d'une gentillesse incomparable. L'annonce de la mort de ses deux parents dans des circonstances troubles le plongea dans la tourmente. Une tourmente dont seule une nouvelle famille pouvait le tirer. En l'espace d'une année, Hanabusa n'eut pas un, mais bien deux frères.

La vie reprit son cours peu à peu après ces évènements. Huit ans passèrent. Huits années d'entrainement acharné et de formation sur tous les plans qu'un guerrier se devait de maîtriser. D'après son père, bien sûr. L'art de la guerre se liait à celui de la poésie, la philosophie, à l'idée d'un mental d'acier. Elle possédait un talent certains pour l'épée et la lance traditionnelle, mais sa plus grande force, résidait dans sa magie. Beaucoup lui demandait pourquoi elle ne partait pas pour Fae'lor. Masamitsu répondait à ceux là qu'un jardinier ne plantait pas de fleurs pour ensuite laisser un autre s'en occuper. Ainsi, malgré son talent, Hanabusa resta-t-elle au sein du Dojo familial.  Avait-elle vraiment le choix en fin de compte ? Elle était porteuse de l'héritage de son nom, sans compter Tanuki, auquel elle se liait de plus en plus avec les années. A tel point, qu'à l'aube de son dix-septième anniversaire, lors de leur cérémonie de passage à l'âge adulte, que bon nombres d'enfants ayant été formés au Dojo firent ensemble, elle prononça ses voeux d'errance avec lui.

Oui, je vous vois dubitatif. Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'errance ? Un petit apparté s'impose pour vous expliquer cela. C'est une très vieille tradition à Bahrl, et les Byakuren n'y coupent pas. Lorsqu'ils deviennent adulte, certains guerriers décident de parcourir les Îles Premières pour ouvrir leur esprit aux différentes cultures. Cerrains même partent par delà les océans pour continuer ce voyage initiatique sur le continent. Ils prennent un autre nom, disent adieu à leur famille... Oui, personne n'est jamais assuré de revenir de ce voyage. Le monde est dangereux. Et chacun des "Exilés" comme on les nomme à Bahrl, est susceptible de s'en retirer vivre ailleurs. Ou ne pas revenir pour des raisons plus funestes. Voilà, ce que sont, ces voeux d'errance. Une ultime épreuve que certains décident de passer pour renforcer leur détermination.
Hanabusa prêta ces voeux. Tanuki aussi. Et après des adieux aussi émouvants pour les uns, que stoïques pour d'autres, ils prirent la route. Qu'advint-il d'eux pendant ces trois années d'errance ? Je ne saurai vous le dire, pour être honnête. Je n'étais pas avec elle après tout, hé ! Mon possesseur était encore son père à cet époque là.




Alors qu'est-ce qui a provoqué son retour au bout de seulement trois années ? Vous saurez aisément répondre à cette question seul. La guerre. L'arrivée des étrangers de noir et de rouge vêtu. Le noir pour leur acier, le rouge, par le sang qu'ils versaient. C'est dans cette période troublée qu'ils revinrent. Tanuki avait encore grandit et était quasiment aussi haut qu'une pique de guerre. Et je n'exagère qu'à peine. Hanabusa, elle, était... Eh bien, disons qu'elle s'était affinée. Son regard avait changé. Elle semblait plus... Alerte. Plus dure, aussi. Que pouvait-il s'être passé durant cette errance ? Bah, peu importait... Il était très probable qu'ils aient du se battre malgré eux, et plus encore avec l'arrivée des étrangers, pour revenir ici. Dans leur foyer maintenant en danger. Et ce n'était pas à Bahrl que les étrangers arriveraient à mettre un pied sans payer cher, ça pour sûr !

Les Anciens de Taosi n'avaient pourtant pas encore prit leur décision quant à ce qu'il fallait faire. Fallait-il lutter ? Fuir ? Si oui, où ? Bahrl était une île. Ils n'avaient nul part où se rendre. A Wuju ? La province voisine aussi était attaquée. Non. La fuite n'était pas une option, et ça, il fallut que trois villages côtiers ne tombent, ravagé par les troupes ennemis, pour qu'ils le comprennent. Et pourtant, qu'elle fut leur réaction ? Frapper l'adversaire sur un terrain qu'ils ne connaissaient pas ? Les attendre ici, et user de ruse pour affaiblir l'ennemi avant qu'il n'arrive, et ne se fasse finir par les troupes de la ville ? Non. Rien de tout cela. Les Anciens préférèrent se terrer derrière les murs de la cité en espérant que la forêt suffise à les empêcher de progresser, voir qui sait, à leurs faire rebrousser chemin. Peut-être était-ce la meilleure solution. Peut-être pas. En tout cas, cela ne fit pas d'émules ou autre. Non. La sagesse des Anciens devaient être respectée. Hin. Allez dire ça à Masamitsu en revanche. Lorsqu'on lui apprit cela, il se laissa aller. Sa colère fut aussi soudaine que violente. Fort heureusement personne n'en fit les frais. Comment je suis au courant de cela ? Simple. Il me portait encore à cet instant, aussi, ses émotions étaient palpables aussi surement qu'un poisson hors de l'eau. Il n'eut que faire des consignes, et continua à préparer la populace soucieuse de sa défense. Encore, et toujours. Il n'y avait que cela qu'il pouvait faire, et surtout, dont il était capable, jusqu'au jour où l'ennemi arriva.
Et ce jour dû arriver. Fatalement. Il n'arriva néanmoins pas comme on aurait pu le prévoir. Un messager, se présenta aux portes de la ville. Enfin, un message, un négociateur plutôt. Il demanda à voir les Anciens, à croire qu'ils s'étaient renseignés sur comment les choses s'organisaient dans nos cités. Une bonne chose en somme, pour nous, en tout cas. J'ignore néanmoins ce qu'il advint des négociations, curieusement, Masamitsu n'y fut pas convié. La population était sous pression, et le conseil, n'avait pas de temps à s'offrir pour réfléchir sérieusement aux conditions de l'ennemi. A la sortie des délibérations, la nouvelle ne tarda pas à faire le tour de la cité. Les Anciens avaient décidé, pour épargner le maximum de vies possible, d'ouvrir les portes aux envahisseurs. "Pas de batailles, pas de morts." C'était peut-être la meilleure solution en fin de compte. Pourtant, et malgré la sagesse d'une telle décision, elle ne fit pas l'unanimité. Plusieurs citoyens d'influence s'élevèrent contre. Masamitsu à leur tête. Des combattants, il y en avait dans la cité. Son Dojo en était remplis. Des gens, prêts à donner leur vie pour Taosi, pour Bahrl, et les Îles Premières toutes entières. C'était, après tout, pour ça, qu'ils avaient été entraînés. Mais malgré tout ça, la décision avait été prise, et il n'y avait plus rien qu'ils ne pouvaient faire pour se retourner contre.
La nuit de cette décision. C'est cette nuit, que Masamitsu choisit de faire don de la lame ancestrale familiale à sa fille. Le rituel de lien était long à suivre. Une cérémonie ancienne, transmise de génération en génération avec ladite épée. Aussi importante pour les Byakuren que celle du passage à l'âge adulte, car elle ne pouvait signifier qu'une seule chose. Il reviendrait désormais à elle de guider la famille avec honneur. Pourquoi ça ? Pourquoi en avait-il également profité de cela pour faire ce que l'on nommait chez eux "La cérémonie du mort" ? Celle ci était simple. Ce n'était qu'une purification rituelle, durant laquelle la personne se coupait les cheveux. Afin d'être prête à être enterrée. Pour un guerrier, et plus vraisemblablement un guerrier meneur de troupe, cela ne voulait dire qu'une seule chose. Qu'il était prêt à mourir dès demain pour faire son honorable devoir. Et malgré les questions de Hanabusa... Il ne dit rien de ses plans.

Le lendemain, à son réveil, il n'était plus là. Son lit n'était pas même défait. Pire encore, son armure n'était pas sur son support. Cela ne pouvait dire qu'une seule chose. N'était-ce pas à l'aube, que les noxiens étaient censés débarquer ? Elle se leva en catastrophe, criant et pressant Tanuki de faire pareil, pour se préparer au plus vite. A peine une demie heure plus tard, et les deux filaient à travers la ville se réveillant, direction les portes ouest. Il était là. Seul, en armes, sur le chemin menant à la cité. Prêt à se battre... Seul. C'était sans compter sur deux de ses enfants pas vrai ? Ils vinrent se placer de part et d'autre de lui. Sans un mot. Eut-il ne serait-ce qu'un sourire pour eux deux ? Non. Il n'était pas père ici. Il n'était qu'un soldat déjà mort.
Je me souviens de l'appréhension qu'avait Hanabusa à cet instant. La même que l'on pourrait avoir en sautant d'une falaise, sans savoir si de l'eau allait nous accueillir en bas pour amortir la chute, ou bien de la roche. Enfin néanmoins, ils vinrent. Le sol tremblait presque sous leur marche synchronisée. Et à l'orée de la forêt... Ils s'arrêtèrent en voyant le trio leur barrant le chemin. Ils avaient l'air épuisé dans leurs armures lourdes et sombres, ces dernières, loin d'être propres... Oui, la forêt leur avait fait payer un lourd tribut. Un instant, leur commandant, ou celui qui faisait office de, resta interdit en avisant les trois ioniens leur faisant face. Quoi ? Trois soldats seulement ? Tu parles d'une résistance acharnée...
Masamitsu, de concert avec Hanabusa d'ailleurs, dégaina sa lame, avant de se mettre en position. Tanuki lui... Oui, bon, il n'avait pas besoin de dégainer quoi que ce soit. Son impressionnant kanabo. Inutile de dire qu'il avait déjà son arme de sortie. Elle passa simplement de sur son épaule, à prête à servir entre ses énormes mains. Pourtant... Nul combat ne vint. Seulement un homme, fatigué, mais au fait de la puissance de l'armée derrière lui. Il offrait un choix simple aux trois courageux se dressant contre l'Empire. Les rejoindre, ou mourir ici en anonyme. Masamitsu avait-il prévu cette éventualité...? Il fallait croire. Car il fut le premier à baisser son arme pour accepter la proposition. Hanabusa, laquelle était calme jusque là, semblait... Confuse, à sa décision. Un instant, elle fut même incrédule... Avant de suivre le mouvement. Sans un mot. Si son père le faisait, alors elle suivrait. C'était ainsi, et pas autrement. Comme deux personnes aux destins inextricables. Un geste de sa part, et Tanuki abaissa lui aussi son arme. Noxus venait de gagner trois nouveaux soldats...

Taosi fut prise sans effusion de sang, vous vous en doutez bien. Le seul qui fut versé pour la prise de la ville, fut celui de Masamitsu, quatre jours après. Retrouvé dans sa chambre, mort, un couteau l'ayant éventré. Une mort qui fit se poser de nombreuses questions... Parmi les noxiens. Hanabusa, elle, n'en posa aucune. Les indices retrouvés sur le corps de son paternel étaient suffisamment criant pour qu'elle sache ce qu'il s'était passé ici. Le couteau lui appartenait. Un poème avait été laissé de côté. Il était habillé tout de blanc vêtu, et avait laissé une lettre à sa fille. Un suicide. Tenait-elle pour responsable l'Empire de cela ? Oui et non. Ceux qui en étaient les responsables à ses yeux, n'étaient ni l'Empire, ni cette décision de les rejoindre. Tout était expliqué dans la lettre que seul ses yeux avaient pu lire. Navré, je ne saurai vous dire de quoi il en retournait. Toujours est-il qu'elle se fit la promesse d'honorer ses derniers mots.

La guerre continua par la suite. Le commandant ayant accueillis les ioniens dans ses rangs fut tué par l'un de ses sous fifres trop ambitieux. D'un homme avisé, ils sont passés sous les ordres d'une bête sauvage assoiffé de sang. Et la route qu'il tailla à travers Bahrl fut sanglante. Bien plus que l'on aurait pu s'y attendre avec le premier. Et si Hanabusa s'était presque attendu à paraître honorable avec l'ancien... Ce dernier n'était qu'un homme trop ambitieux. La vie n'était rien, à ses yeux. Et ça... Elle ne pouvait le supporter. Qu'était un conquérant qui ne donnerait que des ruines sans vie à ses supérieurs ? Une personne à éliminer sans remord.
Lentement, durant la campagne, la ionienne s'endurcie. Il fallait attendre le bon moment. Un chasseur patient sait quand abattre sa proie. C'est la veille d'un tournant de la guerre, que son plan pu enfin s'abattre sur ledit homme. La veille de la fameuse bataille du Placidium, leur commandant trouva la mort. Un bête accident. La pluie avait rendu les marches du Placidium glissantes, et, lors du rassemblement des troupes autour du Général Swain... Le commandant trébucha, pour chuter. Un bref cri, et son corps disparu dans la brume qui planait ce jour là. Qui pouvait se douter que l'eau elle même s'était mue pour le faire tomber ? Peut-être que certains avaient un doute. Mais le temps était compté. L'ennemi approchait.

Vous connaissez tous le récit de cette bataille j'imagine. Y a-t-il besoin d'y revenir ? Les forces de Noxus furent défaites face aux ioniens s'unissant enfin, quand bien même ce rassemblement se faisait derrière une... Gamine ? Oui. Mais une enfant qui dansait déjà comme une artiste accomplie. Le duel au sommet qu'elle livra contre le Général devait être magnifique à voir pour qu'elle en sorte vivante et triomphante. Il est ironique, de se dire que Swain avait été défait par une gamine ionienne... Et que son unité avait pu fuir grâce à l'intervention d'une autre enfant des Îles Premières. Hanabusa, avait mené quelques hommes de son unité pour permettre cette retraite. S'attendait-elle à survivre à cet acte ? Non. Pourquoi tenait-elle encore debout ? Peut-être le destin. Que voulez vous. Les choses prennent parfois un tour étrange.
La suite de la campagne ne fut pas à proprement parler un désastre. Du moins, pas pour Hanabusa. En récompense de ses actes, l'enfant fut promue officier en second d'un régiment de choc mêlant les locaux s'étant rangés du côté de l'envahisseur, à d'autres soldats plus endurcis de l'Empire. Il était temps pour elle, de découvrir le Bastion Immortel. Tout ceci n'était pas son histoire. Elle ne fait que commencer ici...

BEHIND THE SCENE



› Prénom ou Pseudo › Morgannah (ou Morg')

› Âge › Un quart de siècle au moment d'écrire ceci

› Expérience RP › 11 ans d'expérience dans le RP Forum/écrit, quasiment 15 pour ce qui est du JdR dans son ensemble le plus large. (GN compris)

› Comment avez-vous connu Path of Valoran ? › A cause de la rouquine à la cicatrice dans le staff.

› Autres › J'aime les chips. Ça compte ?


Dernière édition par Hanabusa Byakuren le Mer 6 Mai - 21:02, édité 28 fois
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Elise Kythera-Zaavan
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptyMar 13 Nov - 9:21

Bon tout ça c'est alléchant mais...
Je ne suis pas fan des clifangers putassier *si tu connais la référence ♥*
DONC!
Ce serait bien d'avancer sur cette fiche et pas seulement de glandouiller allègrement sur le discord (même si je reconnais c'est une activité qui peut être sympa.)
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptyVen 6 Mar - 14:33

HAHEM,

bon ce n'est pas comme si je ne savais pas que l'IRL peut être chargée et surtout en ce moment mais du coup... est-qu'on pourrait avoir la fin ?

Aller hophop steuplé!
contrairement à d'autres fiches plus haut on a des nouvelles de toi sur le Discord mais bon quand même ce délai de foliiiiiiiiiiiiiie.
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptyVen 17 Avr - 22:18

Hello,

Alors j'ai lu tout ça fort attentivement, et ma foi ça me semble tout à fait ok pour une validation à deux conditions:

La première, et elle est importante, c'est que j'aimerai plus de précisions sur ses pouvoirs concernant l'eau. Et entre autre les limites de ces pouvoirs.

Je m'explique, pouvoir faire quelque chose avec l'eau ça peut aussi bien déclencher une petite bruine qu'un Tsunami ou faire bouillir le sang d'un homme dans son corps.
Il va de soi que ces différentes applications n'ont pas le même seuil de badasserie donc j'aimerai que tu mettes un curseur sur le degré de maitrise de l'eau d'Hayate, sachant que la version Tsunami, c'est nop (que les champions soient des Marie-Sue Grobill ok, mais on va éviter ça avec les OC).

"› Lieux de vie - La ionienne s'est vu confiée une petite maison au sein même du Bastion Immortel. Enfin, hors de ses murailles s'entend..."

Je suis assez dubitative sur "confiée", qu'elle choisisse de vivre dans une petite maison nianiania ça ok. En revanche, en dépit du fait qu'elle est Lieutenant, des lieutenants il doit y en avoir des tripotées à Noxus et on ne va sans doute pas leur confier des jolies petites maisons. A la rigueur un logement d'officier dans une caserne, mais probablement pas plus. Ce n'est pas non plus un officier majeur, et même si les noxiens prennent soins de leur soldats, ils ne sont pas non plus particulièrement portés sur la distribution de logements confortables.

Sinon, d'un point de vue purement chipotage qui n'a pas d'incidence mais voilà il fallait bien que je pinaille un peu, voici quelques phrases qui méritent une petite relecture je pense. Sans doute des coquilles pendant des reformulations.

Dans l'ordre:

Lui appartenait seulement-elle...?=> Lui appartenait-elle seulement ?

Pas une phrase mais, bien que les épingles à chignon ça existe et ça tienne bien, c'est plus difficile pour maintenir efficacement une queue de cheval, surtout avec une touffe de l'ampleur de celle d'Hana.

"Une chose qu'elle ne pourrait pas refaire de si tôt si elle s'en tient à ce qu'on lui avait dit." => Soit ne pourra pas faire de si tôt si elle s'en tient..., soit pourrait si elle s’en tenait...

"Un paria ailleurs en ces îles désormais."=> c'est un peu alambiqué non ?

"les tirer à son avantage, en témoignait d'ailleurs son allégeance à Noxus lorsque la guerre fut déclarée." => avait été (ou en témoigna)

"Demain, ils atteindraient enfin le Bastion Immortel, capitale immuable de l'Empire. Un frisson d'excitation parcourue son échine à cette pensée. Elle avait hâte..." => Juste pour m'en assurer, j’espère que c’est un demain hypothétique parcequ’il ne faut pas un jour pour faire bastion / Ionia même depuis les îles les plus au sud..


"Elle se leva en catastrophe, arguant à Tanuki de faire pareil, pour se préparer au plus vite." => Le pressant plutôt non ? arguant ne me semble pas très adapté dans ce cas, il n'a pas vraiment besoin d'argument pour se lever, ou alors il faut le préciser.

"Un Teinstant, leur commandant, ou celui qui faisait office de, resta interdit en avisant"=> un instant non ?
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Hanabusa Byakuren
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptySam 18 Avr - 12:06

Modifications apportées.

"Demain, ils atteindraient enfin le Bastion Immortel, capitale immuable de l'Empire. Un frisson d'excitation parcourue son échine à cette pensée. Elle avait hâte..."
C'est en effet un "demain" "hypoothétique" pour reprendre ton expression. Une projection dans le futur, je me doute qu'il ne faut pas qu'un seul jour pour traverser une telle étendue d'eau.
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Elise Kythera-Zaavan
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] EmptySam 18 Avr - 15:35

He bien c'est Validé!

Félicitation après environ 150 000ans \o/

Tu peux donc partir nous pondre un grimoire, regarder les demandes de rps, et même participer aux events, bigre de fichtre!

Pour ma part je vais mettre tout ça dans le coin des validés.
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MessageSujet: Re: Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]   Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!] Empty

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Hanabusa "Hayate" Byakuren [Terminée...!]

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