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 AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!

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Elise Kythera-Zaavan
Elise Kythera-Zaavan
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MessageSujet: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyMar 13 Nov - 8:57

Bonjour à tous,

Bon vous le savez déjà, notre cher Stan Lee du haut de ses 95ans, est parti rejoindre tout ses héros morts pendant des années, sauf que lui il est peu probable qu'il revienne (cela dit, un Zombi Stan Lee, je dis oui!)

Bref, pour lui rendre un petit hommage, et puis aussi activer un peu nos popotins engourdis sur le fofo, je propose de nous faire un petit trip supers Héros en wtf à la suite de ce poste.

Après tout, nos champions sont des sortes de super héros et doivent beaucoup à la pop culture en partie influencée par ce bon Stan.
Sachant que ça peut aussi être super vilains, si vous vous sentez l'âme maléfique muhahahahahahahahahahaha! *rire maléfique de niveau 6*

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Elise Kythera-Zaavan
Elise Kythera-Zaavan
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyMar 13 Nov - 9:14

Élise releva le col de son manteau en peau de bébé phoque et soupira profondément, elle regardait la neige tomber sur les buildings, une lueur maligne dans le regard.
Une personne la dépassa, un homme de grande taille, comme de coutume son aura et son charisme alertèrent les sens de l’individu qui se retourna pour lui jeter un regard. Élise lui sourit d’un air qui se voulait presque innocent, puis tourna ses talons aiguilles de 15cm et repartie en les plantant dans le début de croute neigeuse en formation.
Son chai tee Starbucks à la main, elle songeait au futur, un futur assez proche, car ses bébés devaient éclore aujourd’hui, en y songeant elle ne put s’empêcher de sourire à nouveau pour elle-même : ses petites créatures promettaient d’être tellement exceptionnelles ! Et elles feraient un parfait test pour voir comment cette bande de bons samaritains en collants moulants allaient se débrouiller avec des veuves noires mutantes.
Toujours le sourire aux lèvres, elle franchie la porte coulissante du Zaavan’s Laboratory, salua d’un bref signe de tête les vigiles et tout en défaisant lentement les boutons de son manteau, pénétra dans son ascenseur personnel après s’être identifiée par pose de son délicat index manucuré sur le détecteur d’empreintes digitales.
Une fois au 45eme étage, elle laissa son manteau tomber mollement sur la moquette épaisse, jeta d’un geste sur le gobelet de sa boisson dans la poubelle, puis après avoir enfilée une blouse blanche immaculée, présenta son œil rouge au scanner pour pénétrer dans la salle des couveuses.

« Maman est là mes chéries, ce soir vous irez vous dégourdir vos petites pattes ! »

Alors qu'elle allait pénétrer dans son antre bien aimée, la voix de sa secrétaire, cette petite quiche blonde de Crownguard, recruté quelques mois auparavant pour remplacer Personne son ancien Majordome/secrétaire/homme de main etc... disparu dans un combat épique contre... Elle serra les dents, il serait vengé! En attendant il fallait savoir ce que voulait la poupée barbie.

"Madama Zaavan ? Un journaliste pour vous à l’accueil, un ou une certaine [Libre à vous d'être ce journaliste si vous le voulez]"
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Invité
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyMar 13 Nov - 12:36

Si moi, le narrateur, je pouvais soupirer, je le ferais. Cette journée s'annonçait encore une fois des plus mornes possibles. Garen était de terrain aujourd'hui. Il était comme à son habitude impeccable dans son costume beige, sa cravate parfaitement nouée.. La seule tâche au tableau était, éventuellement, une mèche qui était plus haute que le reste de sa chevelure, parfaitement gominée sans excès. Ses lunettes vissées sur son nez, il avait sous le bras un grand calepin, ainsi qu'un matériel d'interview somme toute classique.

Au moment d'entrer au siège, il passa les portes automatiques, s'excusant en laissant le chemin libre à quelques chercheurs, visiblement. A cause de sa bonne carrure, même si il ne faisait pas deux mètres de large, il empêchait les employés de passer. Il les salua, avant de continuer son propre chemin, à l’accueil. Il ne fut pas surpris d'y voir quelqu'un qu'il connaissait très bien.. Mais s'abstint de tout commentaire, vis à vis de cela. Il se contenta d'un sourire digne des publicités les plus prisées, avant de s'annoncer.

"Excusez moi de vous déranger, je suis journaliste au Daily Valoran. J'aimerais si possible avoir un entretien avec Madame Zaavan, si une partie de son temps est bien sûr disponible. Mon nom est Garen, Garen Crownguard."

Les formules de présentations, même inutile.. Mais quoi qu'il en soit : En effet, une interview avec elle serait plus que bénéfique pour le journal auquel il travaillait. Un des plus importants de la ville. Mais surtout, il voulait en apprendre plus de façon.. Personnelle, sur la dite "Elise Zaavan". Ou plutôt, un certain héros du nom de Super Macien souhaitait en apprendre plus. Il pourrait, après tout, lui rendre ce service en joignant.. L'utile et l'utile.
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Kay Kame
Kay Kame
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyDim 18 Nov - 2:01

C'est dans un petit appartement que commença le récit de Kay, un humain, étudiant, enchaînant les petits boulots, ses études ainsi que ses passions. Le dessin, les jeux vidéo.... C'était d'ailleurs une musique assez pixelisé qui nous accueillait dans la seule salle de vie de l'étudiant, plus on s'approchait, plus les bruits de touches de clavier s'intensifiaient. Les conditions de vie du jeune homme étaient.. Convenables pour un étudiant sans le sou, du moins, si nous devions exclure le pc qui était probablement de meilleur qualité que quoique se soit d'autre dans cette pièce. Cela pourrait paraitre normal pour certains, d'autres diraient que c'est totalement stupide d'avoir un tel équipement, mais là n'était pas la question.

Le jeune homme continua de jouer jusqu'à finir le niveau final de ce jeu. Il sourit et se leva, appelant quelqu'un.

Oui, c'est moi.. Ouais, sympa ton jeu, encore merci, ça m'aidera sûrement ce soir une fois que j'aurai bien maîtrisé ta création !

Il raccrocha avant de plonger littéralement sa main dans l'écran encore allumé, sans pour autant casser celui-ci, quelques petits courants d'électricité sortirent puis ce fut une sorte de cape qui en sorti, totalement pixélisée, qu'il mit sur lui. À cet instant, il sembla légèrement changer, en plus de la cape, ses cheveux changèrent et devinrent rose fluo, des traits de la même couleur se formèrent sur ses bras jusqu’à ses doigts, ses vêtements furent remplacés par une tenue totalement noire agrémenté de pixels roses qui bougèrent de manière aléatoire sur son corps. Pour finir, son bas du visage fus recouvert de la même matière. Il monta par l'escalier de son immeuble vide jusqu'au toit avant de regarder l'espace entre son toit et le suivant. Il s'élança... Et sauta, a mi-chemin, il sembla être rempli d'une sorte d'énergie ... Et pus de nouveau sauter, terminant son saut sur l'autre bâtiment. Il sourit et sorti d'une poche qui apparut son téléphone.

C'est parfait mec! ... Un super-héros moi ? Pff... Quand même pas.. Ouais, je sais que mon pouvoir est cool, mais au point de devenir un justicier.. Je ne sais pas... Quoi... TU AS RAJOUTER UN MODE POUR TRANSFORMER MES MAINS EN FLINGUES??? Oh... Ce n'est pas létal, heureusement.... Enfin, je ferai un essai si tu veux, mais je ne sais pas encore...

Il raccrocha avant de continuer sa balade entre chaque bâtiments, cherchant entre temps un nom de super-héros, même s'il ne risquerait pas de l'utiliser...
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Kayn
Kayn
Terreur du poulailler!
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyJeu 29 Nov - 19:07

Es-tu sûr de ne pas vouloir allumer la lumière ? Physiologiquement les humains ne sont pas faits pour vivre dans le noir.

La voix artificielle s'était élevée, un peu métallique, comme toujours.

C'est gentil de t'inquiéter, mais je t'ai programmé pour m'assister, pas pour me dorloter.

Malgré la semi-pénombre, ses doigts trouvaient les touches holographiques naturellement. Il regardait l'écran translucide, guettant en arrière-plan la modélisation en 3D des codes qu'il était en train d'assembler. Malgré son instruction, son assistant alluma une lumière tamisée pour faciliter sa lecture.
L'intelligence artificielle guidait en partie sa main gauche, remplacée à l'instar d'une grande partie de ce côté par une prothèse high tech reproduisant son anatomie. C'était cet... accident qui l'avait poussé à mener des recherches de plus en plus pointues sur le monde technologique et les avancées qu'il pouvait apporter. Grâce à cela, il pouvait retrouver une vie normale... Enfin, presque normale.
Il le savait, à défaut de pouvoir faire autre chose il finissait obsédé par son travail. Et n'était pas prêt de décrocher, même s'il réussissait. A cause de cela, Rhaast se montrait très protecteur envers lui. Un peu trop, parfois. C'en était presque... touchant.

Il ignorait de qui venait réellement cette idée. De lui, ou de la machine. Mais il s'agissait d'une idée de génie. Un implant électronique peu gourmand en énergie, directement alimenté par le système nerveux. Pour permettre aux gens de retrouver leur mobilité perdue. Lui le premier. Il existerait bientôt une version grand public, bien sûr. La sienne était légèrement... supérieure. Et il préparait la suite.

Tes inventions servent le bien de l'humanité. Ce serait dommage de la priver d'un esprit comme le tien.

Comme d'habitude, Rhaast suivait ses pensées. Il sourit. Un sourire déformé par une moitié de visage sculptée par la technologie. Son assistant ne pensait qu'à le faire sortir de son antre. Lui faire retrouver le soleil, les gens. Il aurait été tenté de répondre "Chacun son obsession", s'il avait ignoré que les paroles de Rhaast avaient toujours un double sens.
Il avait conçu une intelligence autodidacte, avec une personnalité évolutive. Et il était ravi de voir qu'elle suivait à merveille ses prévisions. Mais il ne fallait pas que Rhaast croie que lui, son créateur, ne savait pas lire entre ses lignes de code et ses interlocutions.

Et tu ne dis pas ça parce que tu es plus impatient encore de découvrir le monde extérieur que de me mettre dehors ?
Tu m'as percé à jour.

Au moins il avait gagné l'honnêteté de le reconnaître. Était-ce parce qu'ils étaient proches du but ?

Tu es prêt ?

La modélisation était terminée, vérifiée. Parfaite. Il s'en était assuré, et Rhaast avait refait les calculs en arrière plan.

Plus que jamais.

Était-ce de l'excitation qu'il prévenait dans la voix d'ordinaire imperturbable ? Elle rajouta plus sérieusement, comme si _lui_ avait besoin d'être rassuré.

Je serai toujours à tes côtés.

Il n'avait aucun doute là dessus.

Il appuya sur le bouton qui allait, une fois de plus, changer sa vie. Puis, se laissa retomber dans son fauteuil. Il ferma les yeux, en attendant que le processus ne commence. Il s'attendait à la douleur. Mais quand elle vint, elle fut intense. Bien plus qu'il ne l'avait prévu. Il hurla. Quelque chose n'allait pas. Il devait arrêter la machine. Il voulut tendre le bras jusqu'à la console, mais il ne lui répondait plus.

Rh... aast...
Tout va bien, Kayn.

Il perdit connaissance.

-

Rhaast ?
Oui, Kayn ?

Sa première réaction fut une bonne dose de soulagement. Il était en vie. Et en pleine possession de ses capacités cognitives. La seconde fut une euphorie grandissante. La voix de Rhaast lui avait directement répondu depuis son cortex cérébral. Ça... avait fonctionné. Il voulut se lever, mais la voix de son assistant l'arrêta aussitôt.

Ne bouge pas.

Ce n'était pas un ordre, mais c'était ferme. Il en comprit vite la raison. Il était allongé, non loin du fauteuil sur lequel il s'était évanoui. Sur la table d'opération, où des bras robotiques s'attelaient encore. Son œil droit vit l'un d'entre eux procéder à une soudure sur son bras, tandis qu'une aiguille de précision s'approchait de son visage.

Ce sera bientôt terminé.

Il ferma les yeux, patient. Rhaast l'avait transporté durant sa narcose, et n'avait visiblement pas chômé.

Combien de temps suis-je resté inconscient ?
Assez longtemps.

Trop longtemps.

M'entends-tu ?
Oui.


Cela le fit sourire. Un sourire qu'il eut la surprise de sentir s'étendre des deux côtés.

Rhaast...
Oui. J'ai complété les calculs. L'innervation est presque terminée.

A ce stade, ce n'était plus de l'euphorie. La joie lui faisait venir les larmes aux yeux. Un bras articulé vint tamponner son œil droit, provoquant un éclat de rire mental.

Désolé. Je n'ai pas reproduit de glande lacrymale du côté gauche.
Ce n'est... pas grave.

Il était déjà trop heureux de l'espoir que cela lui rendait. Le prototype était imparfait, incomplet. Il lui permettait à peine de bouger. Il sentait que le temps alloué à Rhaast et les ressources mises à sa disposition avaient dépassé toutes ses espérances.

C'est fini. Ouvre les yeux.

Confiant, il s'exécuta. Auparavant, il avait une bonne vue. La qualité de sa vision était devenue telle que son œil droit était celui lui donnant l'impression d'être anormal.

As-tu mal ?
Non.
Peux-tu bouger ?

Il était impatient de le savoir, lui aussi. Il fit le mouvement pour se redresser sur la table, et, assis, regarda sa main gauche, bougeant les doigts avec une fluidité de pianiste. Son assistant avait même soigné le côté esthétique. Parfaite.

Tout semble fonctionner à merveille.
Tu m'en vois ravi.
L'es-tu, Rhaast ?

Il était conscient que Rhaast ne perdait pas le nord. Il voulait profiter encore un peu de leur coopération.

Est-ce que je vois trop grand ?
J'apprécie l'idée d'une combinaison intégrale.

Ses yeux se plissèrent, lui faisait apprécier à nouveau la finesse des expressions que lui offrait ce masque de métal.

Nous formons une bonne équipe.
Je ne suis plus seulement ton assistant alors ?
Tu ne l'as jamais été.
Au travail alors !

Avec un regain d'enthousiasme malgré son épuisement physique, il se remit devant ses écrans. Sauf que cette fois, il commença par ouvrir tous les stores de la maison. Le soleil était au zénith, et il avait une vue panoramique sur l'océan. Un paysage idéal pour stimuler sa créativité.

Il nous faudra un nom.
C'est prématuré, Rhaast.
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Elise Kythera-Zaavan
Elise Kythera-Zaavan
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyMar 22 Jan - 10:49

Elise expédia l'interview non sans avoir fait un peu de charme à ce gratte papier du Daily Valoran, ce n'était pas le moment d'avoir une mauvaise presse. Fort heureusement bien que ce fouille excréments se soit montré un peu trop curieux sur certains sujets, elle avait réussie à dévier la conversation juste ce qu'il fallait pour qu'il ne doive se contenter que de vagues déclarations.
De mauvaise humeur cependant, elle tenta de calmer ses nerfs en se préparant un thé noir au safran et en buvant sa tasse à petites gorgées, contemplant le soleil qui se levait sur les grattes ciels légèrement encroutés de la neige fraiche du matin. Un faible grattement que ses sens anormalement élevés détectèrent la sortit de sa torpeur méditative.
Elle se leva pour réenfiler sa blouse, pénétrer de nouveau dans son laboratoire secret après un énième scanner rétinien.
Dans la pièce octogonale, les couveuses faisaient entendre un léger ronronnement rassurant, de même que la lumière tamisée et rougeoyante qui soulignait les ombres plus qu'elle n'éclairait réellement l'endroit. Parfaitement à l'aise dans cet environnement Elise s'approcha du dôme de verre le plus proche, déclenchant ainsi l'allumage automatique de petites veilleuses dans chacun des appareils. Les crissements et tintements qui avaient attirés son attention se firent soudain beaucoup plus sonores, une agitation certaine animait l'intérieur des cloches de verre.
Elise se pencha sur l'appareil le plus proche et caressa la matière transparente avec des airs de mère poule tandis qu'une patte chitineuse, puis deux, trois, et même une quatrième tapaient la surface à l'emplacement de ses doigts.

"Bonjour petite merveille... ho tu es magnifique, et déjà tellement affamée!"

La créature claquait déjà des mandibules, regardant sa maitresse en secouant ses pattes Elise lui sourit et ouvrit la machine, lui offrant la liberté de sauter à terre, et de lui tourner autour tel un jeune chiot curieux au double nombre de pattes. Après plusieurs détours périescarpins elle finit par monter sur sa créatrice, menaçant celle-ci de son dard, puis le plantant carrément dans le bras qui l'avait accueilli.

"Houtch... petite coquine... Je ne suis pas sensible à ça moi ma belle."

Telle une mère morigénant tendrement son nourrisson Elise se contenta de soulever l'araignée agitée en la prenant à deux mains par l'abdomen et la transporta dans une nouvelle pièce octogonale avec en son centre une grande cage vitrée dans laquelle elle déposa son colis à huit pattes.

"Soit sage, je vais chercher tes sœurs, et ensuite, maman vous éduquera un peu." Avisant le rouge sur la manche de sa blouse à l'endroit où sa création l'avait attaqué, la femme ajouta plus pour elle-même "Et on va mettre un bandage là-dessus hm... ça pourrait s'infecter."

Un rire accompagna cette dernière remarque et le sourire ne quitta pas ses lèvres tandis qu'elle faisait de nombreux aller-retour entre la zone de couvaison et le caisson, chaque fois nantis d’une nouvelle espèce plus agressive poilue ou venimeuse.
Lorsque le travail fut terminé, un kaléidoscope de lumière commença sa danse, calmant entièrement ce petit monde qui avait déjà envisagé de s’entre-tuer.
Elise sortit de la pièce, laissant les lueurs faire leur effet tandis qu’elle s’accordait un délicieux déjeuner vegan en buvant un Château Margot d’âge vénérable en compagnie d’un potentiel nouvel investisseur dans les produits pharmaceutiques.
Quelques heures plus tard tandis qu’elle finissait de parapher une pile de contrat, un bip léger lui annonça que le moment était venu, elle congédia la petite Crownguard, lui donnant l'autorisation exceptionnelle de partir plus tôt et retourna dans son petit jardin secret en chatonnant quelques vers de Dante.

"Ce soir, l’enfer va s’inviter en ville… Alors mes petits démons, et si vous alliez vous dégourdir un peu les pattes hmmm ? Maman va vous habiller pour sortir…"

Il fallut encore quelques heures de manipulation avant qu’une trappe ne soit ouverte et qu’un contingent octopattes munie de petites caméras ne sorte dans la nuit et ne se disperse dans la ville avec des claquements de mandibules affamées.

"Aller mes bébés, voyons lesquelles d’entre vous sont les plus adaptées… faites donc hurler tout ces petits humains, régalez moi !"

Confortablement assise dans un grand fauteuil directorial de cuir blanc, une nouvelle tasse de thé brûlant entre les mains, Elise croisa ses jambes interminables et contempla le spectacle depuis ses huit écrans scindés en huit.

SI vous voulez répondre à ça:
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Fiora Laurent
Fiora Laurent
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptySam 16 Fév - 12:47

Les cris et les gémissements retentissent dans le long couloir aux allures d’asile. Ou bien est-ce réellement un asile ? Suis-je folle ?

Je suis liée au matelas par des bracelets de cuir presque aussi épais que le bâillon qu’on m’a mis dans la bouche pour m’empêcher de me mordre. De les mordre. Mes petits membres se secouent, se débattent autant qu’ils peuvent avec le peu de leste que leurs laissent les sangles. L’adulte qui pousse mon brancard, encadré par deux confrères – Un homme un peu plus mûr et une grande femme pulpeuse, semble lui tout à fait serein, et une lueur de satisfaction – de cruauté peut-être… - se lit dans leurs yeux.

« La salle est-elle prête ? L’opération peut commencer ? »

J’entend à peine la voix féminine s’élever, cisaillée entre le grincement des roues sur le sol bétonné, mon pouls erratique qui tambourine dans mes oreilles, et le sifflement dans ma tête. Comme si elle allait exploser. La sueur coule sur mon visage comme si je subissais une chaleur insupportable, et pourtant, je ne me suis jamais sentie si frigorifiée.

Je tourne la tête sur le côté, et je vois les autres cellules. Je les vois eux, collés au barreaux, beuglant comme des aliénés. Aucun d’entre eux ne le sont. Ils sont comme moi. Ou peut-être le sommes-nous tous. Suis-je folle ?

Une porte s’ouvre derrière moi. Un dernier coup d’œil à ma droite, et je vois une petite fille, tapie dans un coin de sa prison, ses longs cheveux emmêlés dans une touffe improbable. Je l’ai vue hier. Ils l’ont encore emmenée Là-bas. Derrière la porte.

Aujourd’hui, c’est à mon tour. Et c’est à chaque fois plus dur. Elle lève les yeux sur moi, et moi, le souffle erratique, je la regarde toujours.

Le chariot reprend sa route, et elle disparaît derrière le mur gris de pierre gelée.
Je traverse un sas, des lumières aveuglantes me brulent les yeux. Je les ferme rapidement. Le brancard se déplace encore. On s’affaire autour de moi, et j’entend encore la femme parler. Comme à chaque fois, elle donne des ordres, beaucoup d’ordres. Trop. Enfin, je crois que c’est elle. Suis-je folle ?

Je réouvre vivement les yeux. Cette fois-ci, je veux savoir où ils m’emmènent. Je veux savoir ce qu’ils vont faire de moi. Mais soudainement, un masque tombe depuis derrière sur mon visage. J’ai à peine le temps de me débattre de la tête, qu’on me fait inhaler le gaz.

En quelques secondes, les lumières se floutent. Les échos se font lointains, et je sombre.


J’ouvre les yeux et me redresse vivement. Ma respiration est rapide, et j’ai chaud. Je m’essuie le front. Pas de sangles. Pas de docteurs. Pas de femme. J’attends que ma respiration se calme, et je sors mes jambes de la couchette, puis je me lève pour prendre l’air. Pieds nus, je marche sur le sol graveleux et froid, mais je ne sens rien. Je ne le sens plus depuis longtemps.

Je regarde derrière moi la petite fille sur sa couchette, elle encore tout-à-fait endormie. Petite fille… Une petite fille du même âge que moi, moi qui en ai pourtant 27 maintenant.

17 ans. 17 ans dans l’attente. Dans la fuite. Dans la misère. Mais bientôt, tout prendra fin. Bientôt, nous la tuerons.

Je prends une grande goulée d’air, et je sors de la petite pièce humide et noire, pour me retrouver sur les quais d’un fleuve à l’eau marron, sous l’un des multiples ponts de cette ville. C’est l’un des seuls refuges un tant soit peu cachés que nous ayons pu trouver en arrivant. A l’horizon, je vois le soleil se coucher. Pile à l’heure. Nous allons bientôt pouvoir partir.

Je regarde mes poignets, la où les deux cicatrices rouges si familières se situe, presque sur le dos de mes mains. Ces cicatrices qui me rassurent tant, et pourtant au cœur de tout mes cauchemars…

Bientôt, nous la tuerons. Et nous gagnerons ainsi notre liberté.

Suis-je… Ou plutôt… Sommes-nous folles ?

Non. Nous ne le sommes pas.
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Lulu
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyMer 13 Mar - 18:18

Je l’ai encore entendue. Elle a fait le même cauchemar que chaque fois, même si elle veut me faire croire que tout va bien. Parfois, ça me réveille mais je fais semblant de dormir car moi aussi je veux la protéger. Je sais que c’est difficile pour elle … Elle veut bien faire, elle voudrait qu’on ait autre chose dans notre quotidien. Qu’on puisse acheter des sucreries, avoir une grande chambre avec tout le luxe que se paient les riches personnes qu’on croise parfois. Ou juste la même chose que “tout le monde” … Mais pour l’instant ce n’est pas possible du tout…

Je l’ai encore entendue. Elle est sortie comme à chaque fois. Je crois qu’elle a besoin de se sentir libre, de pouvoir trouver un grand espace quand elle le veut. Je la comprends … Ce qui s’était passé là-bas avait était terrifiant. Il y avait de quoi ne plus jamais vouloir rester dans une pièce fermée. D’ailleurs si cela n’était pas nécessaire, je vivrais loin d’ici, dans les bois et plus jamais je n’aurais à voir ce béton que je déteste tant. Loin des lumières des néons, loin de cette grisaille, loin de la peur et de l’obscurité… Venant de l’extérieur, j’ai senti le froid et l’humidité de la nuit qui s’approche. Bientôt nous allions sortir de notre trou pour profiter des ténèbres lors de notre escapade. Je n’aimais pas cela … Mais selon elle, sortir au grand jour menaçait notre anonymat …


J’attendis encore un peu avant de me relever car je savais que nous allons partir bientôt. J’échange les épais vêtements un peu grands qui me servent de pyjama pour enfiler mes vêtements nocturnes.

Je le sais déjà. Notre soirée s’annonce mouvementée. Dans la nuit nous allons continuer nos recherches. Je n’arrive toujours pas à savoir si cela me plaît ou non. D’un côté j’ai envie d’oublier tout cela et de rester en boule sous une grosse couverture, de l’autre, je sais que c’est impossible de vivre ainsi… Et puis qui sait ce qui se trouvera au bout de l’enquête, avec un peu de chance tout se passera bien.
Puis quitte à rêver je prendrais aussi une barbapapa …

“Coucou !”

J’arrive dans son dos et la prend dans mes bras. Comme si de rien n’était. Tout va bien pas vrai ? En tout cas c’est ce que nous nous forçons à croire toutes les deux.

“Tu es déjà prête ? Tu avais dit qu’on avait beaucoup à faire ce soir …”

En réalité je voulais lui poser d’autres questions mais je les lui avais déjà posées mille fois : Que ferions nous si nous étions restées normales ? Que trouverons nous au bout du tunnel ? Tu penses qu’on redeviendra normale ? Et après ? Si on retrouve et qu’on vainc noter ennemi, que fera-t-on ? Une fois que tout sera fini ? Tu penses vraiment que c’est horrible l’école ?

“En plus si on se dépêche on pourra même aller chercher à manger chez le gentil monsieur du fast food qui nous file des colas en en douce !”

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Fiora Laurent
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MessageSujet: Re: AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!   AVE STAN MORITURI TE SALUTANT! EmptyLun 16 Mar - 13:05

Il me faut une seconde pour sortir de mes pensées alors que je sens Lulu m’enlacer dans un câlin énergique.
Sa petite voix aiguë me tire un sourire attendri. Elle me tire toujours de mes mauvaises pensées, même si je ne lui montre pas toujours.

« Tu devrais aller te changer. Le soleil se couche. »


Je lui ébouriffe les cheveux, et je rentre dans l’alcôve fraîche.

---

De là où nous sommes, le centre de la grande ville est accessible en une heure à pied. Nous sommes en semaine, donc il y aura moins de monde que d’habitude. Mais c’est une grande ville. Loin de tout ce que j’ai toujours connu. Ici, tout va vite, tout le temps.


Je suis sous le pont, en combinaison. Je porte un sac a dos contenant tout le nécessaire pour ce soir. Rien ne nous assure de trouver quoi que ce soit, mais si nous n’essayons pas, qui le fera pour nous ?

Personne.

Il n’y a personne pour les gens comme nous. Lulu s’évertue à penser le contraire, elle garde toujours cette pêche et cet optimisme entêtant, moi je n’y arrive pas.


« Lulu !! On n’a pas toute la nuit ! »
Je râle alors que ma coéquipière arrive, fermant maladroitement sa combinaison dans sa course. Je me frotte les poignets.
Les petites boursouflures roses roulent sous mes doigts, et je répète distraitement le geste comme on malmène un doudou. Ce soir, espérons que je n’aie pas à m’en servir…

« Dépêchons. Je ne veux pas rester des semaines dans cette ville. »

---

Dehors, nous marchons vite. Eviter les grandes rues, croiser le moins de monde possible, tirer lulu de sa contemplation d’un restaurant, le but est simple : Dénicher -si toutefois elle se trouve bien ici – la planque de la corporation K/Y-Thera.

Après des années d’investigation, nous avons enfin trouvé des pistes. Les industries qu’elle a engloutie au fil de ses contrats. Les laboratoires illégaux qu’elle a financés. Les marchandises qu’elle a acheté et revendu, et surtout les trafics en tout genre qu’elle exerce dans le monde entier. Nous, nous ne sommes qu’un résidu incontrôlable dans la grande machine qui a été notre cauchemar il y a de cela des années.


Aujourd’hui, nous savons que l’une de leurs plus grandes couvertures est le groupe pharmaceutique Zaavan, associé à leur travail depuis leurs débuts. Après beaucoup d’autres pistes épuisées, voici l’une de nos dernières chances.

« Au secours !!!! Ai… Aidez-moi !! »

Le cri retentit dans la ruelle à 50 mètres de nous. Nous sommes dans un réseau de petites impasses sombres, ça ne me dit vraiment rien qui vaille. Je m’arrête net, posant une main sur l’épaule de Lulu, lui signifiant de ne pas faire de bruit d’un doigt sur la bouche.

Je réfléchis à toute vitesse. Nous ne pouvons pas nous permettre de tomber dans un bête piège.
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AVE STAN MORITURI TE SALUTANT!

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