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 Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia

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Rakan
Messages : 2
Date d'inscription : 05/07/2019
Age : 27
Localisation : Dans ch'Nord !
MessageSujet: Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia   Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia EmptyVen 5 Juil - 23:25



RAKAN



› Sexe › Masculin
› Race › Vastaya
› Origine › Ionia, tribu de Lhotla
› Allégeance › La rébellion de Xayah
› Profession › Troubadour, danseur et ménestrel
› Devise › La seule chose que tu ne voudrais pas bafouer, c'est ma cape. A-après Xayah, évidemment !

GENERALITES


Physique -
La première chose que que vous verrez chez Rakan, et certainement la plus évidente à remarquer, sera bien sa longue cape. Jaune, dorée, en fait, scintillante de mille éclats comme d'autant de pierres précieuses, elle est intégrée à son corps. Faite de plumes, elle flotte légèrement avec le vent, quand ce n'est avec sa démarche assurée.
Rakan adore les plumes, en général, et ne raterait pour rien au monde une occasion, même moindre, de se parer de leurs arcs-en-cieux de couleurs chatoyantes. Avec elles, l'homme se pare d'un pardessus pourpre, entres autres couleurs ("Tout dépend de l'émotion, de la magie que tu souhaites renvoyer !", a t-il toujours tenté d'expliquer à Xayah, sans jamais qu'elle ne le comprenne, à son grand désarroi), le tout agrémenté de ces petits crânes, que sa tendre moitié apprécie tant.

Il ne faudrait pas louper une occasion de briller dans ses yeux, pas vrai ?

Ses yeux... Le regard de Rakan évoque deux saphirs espiègles, brillants dans l'obscurité dans une moindre mesure. Assortis à ses yeux, ses lèvres sont constamment fendues d'un sourire renard. Il porte ses cheveux en une crinière blanche, mi-longue, simplement dépassée de par ses deux oreilles, qui pointent vers le ciel comme deux gigantesques pins, perdus dans une forêts d'arbres plus modestes.
Toujours en fonction de ses humeurs, trois mèches de ses cheveux, rebelles, se dissocient de leur ensemble de par leur teinture rouge, sa couleur préférée.

Ajoutez à ça un corps sculpté dans lequel bat le cœur des vastaya. Une démarche assurée. Forte, fière, flottante parfois. Un pas sûr, comme si le monde était un tapis rouge qu'il avait le devoir de parcourir, et voici Rakan, charmeur, danseur, et troubadour épris d'une unique muse.

Mental
"J'ai la liberté. Une Dame que j'aime. Une cause pour laquelle mourir. Voilà qui je suis."

Rakan est un homme fier, et certain de tout ce qu'il entreprend... tant que cela implique de ne pas réfléchir à un plan : c'est bien pour cela qu'il suit Xayah. Nostalgique d'un temps révolu, d'une Ionia peuplée de Vastaya avant leur disparition, Rakan se sent profondément rancunier envers les humains, qu'il considère comme responsable pour les temps d'aujourd'hui. Ils chassent les siens. Volent ce qui leur appartiennent sans vergogne.

Xayah porte en elle la promesse de ses rêves. De ses espoirs d'un avenir nouveau. Fait de nouveau de magie sauvage. S'il refuse de prendre du plaisir à tuer, ce doux rêveur s'est fait à la réalité de la guerre contre Ionia. Son style de combat unique lui vient de ses ancêtres. Les humains qualifient ça de danse. C'est du combat. C'est son combat... et c'est le leur à présent. C'est parce que leur rancœur est toute partagée qu'il suit Xayah dans sa rébellion. Bien qu'elle n'ait vu qu'un fanfaron en lui aux premières heures, la vastaya n'a finalement plus réussi à se passer de son caractère, de son moral... et, elle se devait de se l'avouer, de son talent hors du commun.

Outre son profond respect pour sa propre race, son propre peuple, Rakan est également un vastaya qui, lui, se fie aux apparences. Il serait inimaginable pour lui de mettre une serre de ses pieds (semblables à ceux d'un pygargue) dehors s'il n'était pas sûr à cent pourcents de son apparence. Danseur émérite, son pas est assuré. C'est d'ailleurs sa première prestation au festival des moissons de Vlonqo qui lui valut la compagnie de Xayah. Mais qualifier Rakan de simple danseur serait un euphémisme, une erreur qu'un humain ferait sans aucun doute. Plongé dans les arts, Rakan raconte également les histoires de son peuple au gré des chansons qu'il écoute et récite dans les tavernes qu'il visite sur son chemin. Un devoir de mémoire. Mais aussi un devoir envers l'Art, dont il a appris à saisir certaines de ses nuances.

Rakan ne pense, ne vit, ne respire et ne s'exprime qu'au travers du beau. De ce qui lui tient à cœur. Xayah, mais aussi sa Cause remplissent tous ces points.

Lieux de vie - Rakan ? Vivre dans un lieu précis, de façon ordonnée et parfaitement posée ? Non. Même si la vie avec Xayah le lui aurait permis, ce n'est pas ce qu'il cherche. Sa moitié et lui voyagent beaucoup, et s'ils s'étaient faits aisément au luxes des chambrées des auberges de grand chemin, ils ont également dû s'habituer à d'autres espaces de vie plus contraignants. De l'hospitalité des cavernes humides aux nuits bercées par les belles étoiles des plaines, en passant par celles, qu'il adorait, dans les feuilles des arbres gigantesques des forêts d'Ionia, Rakan, comme tout Vastaya, a appris que les plus belles nuits se font au contact de la nature et de sa Magie. Pas entre quatre murs, à la chaleur d'un âtre.

RELATIONS ET LIENS


Xayah - Une Déesse guerrière. Un idéal. Une seule religion en laquelle il se dévoue, et ne sera jamais prêt à le faire. Xayah représente pour lui autant qu'il est capable de se l'avouer. Elle est son unique public dans ses moments de solitude, tout comme il est le sempiternel perchoir sur lequel elle peut se reposer quand sa cause l'accable.

Zed - Le principal auteur de la rupture du pacte. La raison pour laquelle Xayah et lui ont pris les armes aujourd'hui. Si leurs chemins avaient à se croiser, Zed mourra pour ce qu'il a fait, à Xayah, à son peuple, et à la Magie.

Lee Sin - Une ombre parmi les autres, fourrée dans le coin de ses pensées pour une histoire, une chanson dont les paroles ne demandent qu'à lui revenir.
((Apparemment, une relation entre Rakan, Lee Sin et Xayah était prévue, mais sans rien donner... pour le moment... ?))


I'M A SUPPORT


Style de combat : > Rakan est un danseur guerrier Vastaya, le plus grand de son clan. Si ses représentations riment avec des fêtes sans commune mesure, sa colère, quand elle s'abat, fait de lui un adversaire formidable. Pour autant, il n'aime pas la guerre, ni même le fait de tuer... tout en sachant qu'il est doué pour ça.

Pour les humains, ce n'est qu'une danse. Pour lui, c'est une façon de se battre. Une série de mouvement enivrants, imprévisibles, pourtant parfaitement ordonnés. Une tempête qui a trouvé son harmonie dans son propre chaos. Rakan ne trouve aucune utilité à se battre avec des armes. Pourquoi faire ? Son propre corps peut en être une s'il le souhaite, et il est clairement plus léger que ces babioles métalliquement qu'affectionnent les humains.
D'autant plus que le métal ressort affreusement avec sa cape.

Quand il vole au combat, ce qu'il fait parfois réellement, Rakan n'a pas de plan. A quoi bon penser quand il ne reste plus qu'à faire ce qu'il aime ? Son corps suit aisément à chacun de ses ordres, parfaitement rodé pour frapper ses adversaires. Il est capable ainsi de véritables prouesses...
Mais sait également quand il convient de ne pas se battre. Conscient de ne pas avoir l'adresse mortelle de Xayah, il sait s'avouer submergé, quand préférer la fuite.
La vastaya et lui sont parfaitement rodés. Il est capable de projeter ses adversaires en l'air pour ne laisser que de simples cibles mouvantes pour sa moitié. Mais il est également capable de faire route en solitaire pour distraire ses ennemis le temps d'une danse... ou d'un tour de son bagout élémentaire.

HISTOIRE OU POST RP


Vlonqo.

Je ne vous ai jamais dit que les humains ne savaient pas faire la fête ? Non ? Eh bien je vous le dis, à présent. Vlonqo a beau être un village montagnard, tout le monde avait l'air de manquer d'air. Vraiment, je me revois marcher encore entre les champs, et les humains qui s'y occupaient. Chapeaux de paille triangulaires sur la tête, vêtements ternes, tous étaient le dos voûté à travailler. Un jour de fête ! Incompréhensible.

Je m'appelle Rakan. Mais vous pouvez aussi m'appeler le Charmeur d'Ionia. Ou attendez, le Grand Rakan, charmeur d'Ionia. Mieux ! Rakan, l’exubérant charmeur d’Ionia, et soleil parmi les- j'en fais trop ? Non, je vous assure. Mais passons toujours.
Toujours est-il qu'une fois arrivé aux portes de Vlonqo, les gardes, deux humains, l'air pas trop finauds, des pièces de métal qu'on appelle des « armes » chez eux aux mains, m'accueillent.
Si on peut qualifier ça d'un accueil. Pour être aussi moroses, ils ne doivent même pas savoir danser, et encore moins faire la fête. Des humains, quoi. Mais je ne leur jette pas la pierre, je ne suis encore jamais allé à Vlonqo. Autant dire que pour m'amuser, ça me paraît mal parti. Mais je ne m'arrête pas à ce genre de détail !

Avant que je ne franchisse ce simple portail abîmé par le temps, gardé, accueilli par un panneau en bois vieillissant (“Bienvenue à Vlonqo”), je regarde derrière moi. J'ai bien dû chanter, danser tout en marchant sur le chemin pendant trois bonnes heures, depuis le dernier village. Sans personne pour m'écouter, autant vous dire que je suis déjà tout en voix !
Je vois les hauteurs des montagnes voisines, comme autant de colosses grisés, parcourus de tâches verdoyantes autour de moi. Et les parcourant, sinueux comme un serpent, le chemin que j'avais suivi pour en arriver là. Je n'ai même pas senti mes jambes subir la montée. Normal. Le sang Vastaya coule dans mes veines, et avec lui, l'héritage de mon peuple, les Lhotla. Autant vous dire que j'ai toujours eu de l'allure, et à peu près autant d'endurance à revendre ! Aucun humain n'a jamais su vraiment garder le rythme avec moi. Évidemment. Je ne m'attends pas à ce qu'ils puissent danser comme un des miens. Surtout s'ils ne savent pas faire la fête.

Les portes se sont enfin refermées. Quelques humains jettent des regards vers moi. Fier comme un paon, je m'avance vers eux. Ma cape, faite de plumes dorées, scintillante de mille feux comme d'autant de pierres précieuses, flotte élégamment avec moi. Ou en tout cas, je vérifie qu'elle le fasse bien, c'est devenu un peu boueux, depuis que j'ai traversé les champs. Il ne manquerait plus qu'elle ne salisse juste avant le spectacle !
Et une fois que leur curiosité dans ce coup d’œil est étanchée... tous reviennent à leurs propres activités. Je peux bien accepter que les humains ne me connaissent pas nécessairement, mais à ce point ? C'en est presque offensant ! Il y a toujours un ou deux paysans bienveillants, qui sont déjà venus me voir dans d'autres spectacles pour m'accueillir, généralement !

“Salutations au peuple de Vlonqo ! Je suis le magnifique Rakan ! Et je suis ici pour m'amuser tout en vous apprenant l'art le plus sophistiqué de tous !”
M'écrié-je devant tous. "Il y a des années que personne n'a dû festoyer, par ici !"

Aucune réponse. Une ou deux personnes me regardaient comme si j'étais un sot, un simple d'esprit, peut-être. Le comble ! Un mouton passe lentement entre mes jambes puissantes, en bêlant stupidement. Et plus rien. Tu parles d'une offense ! Quel accueil, et dire qu'on ne m'annonce même pas ! Vlonqo a beau être un village reculé et éteint de toute joie de vivre, je vais me faire un plaisir de rappeler ces humains à la vie. Après tout, j'ai envie d'un peu de vin, et je compte fortement le gagner.



Je m'élance aux devants de tous. J'ai l'impression que personne n'était prévenu de mon arrivée ? Ce n'est pas grave, je peux bien me fatiguer à m'annoncer moi-même ! Je fais un premier tour visite du village en chantant. J'ai tout de même le temps d'entonner deux chansons, et de faire le début de la troisième (l'histoire de quelque héros de ma tribu, les Lhotla, je vous la chanterai si vous insistez), quand j'arrive de nouveau à mon point de départ. J'ai fait un réel malheur sur le chemin. Quelques badauds me suivent déjà, mais ça me paraît encore assez insuffisant, alors je me dirige d'office vers le marché. Ici, tous les paysans hurlent qu'ils vendent les produits les plus frais. Évidemment. Qui hurlerait que son poisson est vieux de trois jours, ou que sa bière est coupée à l'eau ? Quoi qu'il en soit, les hurlements cessent peu à peu à mesure que ma voix atteint commerçants en pleine rivalité comme clients. Ici, c'est encore meilleur ! Quelques personnes applaudissent poliment, mais ce sont surtout les jeunes enfants qui paraissent émerveillés. Ils n'ont pas beaucoup à donner, mais c'est toujours une belle compensation dans mon cœur. Et de toute façon, même les adultes qui les accompagnaient commencent à se fendre des premiers sourires que j'aperçois depuis mon arrivée. Il a fallu les chercher, mais ça fait toujours plaisir !

Plus de personnes commencent à me suivre, ce qui était bon signe. Les commerçants n’arrivent pas à vendre dans ce marché vaguement fréquenté. Mais quand un artiste de ma prestance absolue s'aventure dans un endroit aussi perdu pour faire la fête ? Ils ont tout intérêt à suivre cette occasion ! Alors que je guide un petit groupe vers la place principale, eux démontent leurs stands, ou vont quémander à leurs familles, à leurs amis, quelque surface pour vendre sur le pouce.
C'est à ce moment que je réalise que j’ai tout gagné. Je me fend d'un sourire absolument stellaire. Un comme je suis bien le seul à savoir faire, avant que je n'inspire profondément pour exprimer toute ma joie.

“Citoyens de Vlonqo, je m'appelle Rakan, le charmeur itinérant d'Ionia, et je suis ici pour vous rappeler ce qu'est une fête mémorable ! Pour les prochains instants, je ne souhaite plus de limite sur cette place ! Vous jouez de la musique ? Rien de tel... si tant est que vous sachiez le faire, alors venez, jouez, et faisons de cette jour, un jour mémorable pour Vlonqo !”



Quelques personnes quittaient déjà les rangs pour revenir, un peu plus tard, avec quelques instruments rustiques. Généralement des flûtes. Il me faut absolument une flûte. J'adore les flûtes. Parfois d'autres instruments plus étranges, dont j'ai toujours apprécié le son, sans savoir les nommer. Ils avaient l'air ne pas trop savoir s'y prendre, mais quelques uns avaient déjà l'air organisés entre eux, certainement une troupe de troubadours. Bien ma veine !

En attendant qu'ils soient parfaitement prêts à me suivre dans mes folies, je prends quelques personnes dans les rangs au hasard, des femmes, des hommes, quelques enfants, je ne suis pas trop regardant, tant qu'ils aient une belle mine et de beaux vêtements... ce qui n'est pas toujours facile à trouver. Ils se sont tous entendus sur le même dress code terne et morose, ma parole ! Peu importe, c'est dommage pour eux ! Personne ne veut les regarder, ça en fait plus pour moi !

Je réajuste ma cape aux couleurs attrayantes, à l'or émouvant, au pourpre captivant, et je fais ce que je fais de mieux. Mes premiers tours sont presque banals. En fait, ce sont de vagues tours que tout Vastayan digne de ce nom est capable de maîtriser. Je fais disparaître une de mes plumes d'entre mes mains pour la dénicher par dessus une oreille d'une de ces Dames, charmante.

« Eh non, elle était juste à ce niveau là ! Non, non, ne me la rendez pas. »
Insistais-je alors, qu'ébahie, elle me la tendait pour me la rendre.
« Gardez la pour moi, j'en aurai besoin pour le prochain tour, et vous, pour vous rappeler de moi tant que je ne serai pas ici ! »



Quelques instants plus tard, tout battait son plein. Les musiciens étaient prêts, et soufflaient dans leurs instruments, ou en battaient les cordes. Par la Magie, ce que ce son pouvait m'entraîner ! Pas le meilleur que je n'aie jamais entendu, ce sont des humains, après tout, mais assez pour me mettre en appétit. Alors que je voyais que les marchands s'étaient habitués à mon petit jeu, faisaient des affaires comme jamais, un cercle spacieux s'était naturellement formé autour de moi. Je n'avais même pas remarqué que les portes s'étaient ouvertes de nouveau, pour faire entrer les paysans qui avaient dû nous entendre jusque depuis les champs, vous vous rendez compte !
Alors que les paysans chantaient au rythme de la musique, en battant joyeusement des mains, seul, je commence à danser, fier comme un paon, ma cape suivant harmonieusement chacun de mes mouvements, comme si elle m'obéissait au doigt et à l’œil.
Et ça y était. Je n'entendais plus que le brouhaha des instruments. Des chants. Des applaudissements, des rires, et mêmes les gardes semblaient me suivre de près. Encore heureux. Ils sont payés à avoir l'air effrayants, sans bouger de leur journée avec leurs jouets métalliques. Ils peuvent bien s'amuser aussi, de temps en temps...

Après une prestation mémorable, passée à occuper le plus de terrain possible en bondissant, tournoyant, chantant les chansons de mes ancêtres par dessus les leurs, entraînant parfois de jeunes gens avec moi sans qu'ils ne sachent suivre mon rythme, entre quelques derniers de mes meilleurs tours de passe-passe, je finis par m'incliner devant les villageois, presque en délire, suant à grosses gouttes, mais riant presque. Ça, c'était une fête de faite ! Sans jeu de mot. Mais écoutez les ! Je crois que je les entendrai toujours, comme partout ailleurs, scander mon nom à répétition.
Aujourd'hui, je n'aurai qu'à me balader ici et là, de temps en temps, et ils seront lancés pour festoyer jusqu'aux aurores. Ionia a bien son lot de problèmes, je crois que les oublier de temps en temps ne peut faire de mal.
Alors, une fois incliné, je redresse le regard, et...

C'était flou. Je ne la voyais que grâce à la vague estrade, faite sur le coup, à mon attention, qui me permettait de me surélever pour que chacun puisse me voir, mais... une personne ! Une unique personne ne participait pas à la fête. Je ne la voyais pas parfaitement bien. Elle portait une capuche. Vastaya. Je sais bien reconnaître les miens, si ce n'est qu'à leur façon de marcher... quoique la sienne était bien différente. Si elle m'avait rapidement regardé, je crois, elle s'est vite éloignée, les épaules basses, comme si un monde entier de responsabilités pouvaient peser dessus. A quoi pouvait-elle alors bien penser ? Qu'est-ce qui pouvait bien la rendre si soucieuse, pour ne même pas me regarder moi ? Moi, le grand Rakan ? Je ne suis peut-être pas assez fantasque pour elle, peut-être ?! Quelle offense !

Elle sort bien vite de mon champs de vision cependant, alors, je lave intérieurement le véritable affront qu'elle me fait, et festoie, chante et danse jusqu'à épuisement, dans la nuit.

Je ne l'avais pas vu partir.



Je partageais un verre de vin avec un charmant couple, dans cette soirée. Leurs idées avaient beau être plates comme un trottoir de rue, elle était mignonne, et je prenais plaisir à me voir complimenté à répétition. Mais je surveillais tout autre chose.
Dans l'obscurité, plus loin, un garde du village parlait à des mercenaires. Je les reconnaissais bien. Ils étaient tous engouffrés dans leurs peaux métalliques, pensant que ça pouvait les protéger des coups. Ça ne faisait que les ralentir. Les humains n'ont jamais bien cerné l'art du combat. Du moins, jamais aussi bien que nous, Vastayan. Mais ça ne me paraissait pas normal.
Alors que le jour déclinait, j'entendais de plus en plus de gardes, parfois au pas de course, se parler les uns aux autres, comme s'ils étaient paniqués. De ce que j'en entendais à la distance, quelque chose de précieux avait été volé. Et maintenant, des gardes eux-même missionnaient des mercenaires ? Il ne se passait définitivement pas quoi que ce soit de net par ici… Je veux dire, Ionia n’a jamais été une contrée régie par la guerre. Même chez les humains. Ces gardes ne doivent servir qu’à résoudre des disputes entre paysans éméchés. Alors pourquoi feraient-ils ça, tout d’un coup ? ça n’avait que peu de sens…

A moins que ça ne soit en lien plus ou moins direct avec cet objet précieux qui a été volé.

Ces humains là doivent savoir faire la fête, alors je glisse un simple sourire au couple.

- Eh bien, vous deux. Pour une rencontre favorable, c’en était bien une. Je vais sûrement faire un ou pas ou deux. Ne faites pas trop la fête en m’attendant, mh ? Fais-je, en leur décochant un clin d’œil, tout en me retournant, ma longue cape virevoltant autour de moi dans le mouvement, pour que je ne m’intéresse de plus près aux mercenaires… qui avaient quitté le village au pas de course. Mais que pouvaient-ils bien faire ? Je décide de me lancer dans une filature. Ils marchaient le long du chemin, mais j’ai trouvé une bande d’arbres, sur le chemin, grâce à laquelle je devrais certainement pouvoir m’approcher d’eux pour voir un peu ce qu’ils faisaient.





Grimper jusqu’au sommet de l’arbre me prend un petit peu de temps. Les arbres d’Ionia sont gigantesque, et leur écorce harmonieuse n’offre que peu de prise. Mais en s'évertuant à le faire, je finis par en voir le bout… et à me hisser l’une de ses plus basses branches. Déjà ça. Là, je vois la même silhouette, cette même personne qui n’avait même pas daigné poser un oeil sur mon spectacle. Sérieusement ! A ses pieds, un mercenaire en peau de métal faisait le grand blessé. On voyait bien qu’il n’avait rien. Elle n’avait pas l’air d’en faire grand cas de toute manière… mais tout autour d’elle… d’autres peaux de métal approchaient. D’abord discrètement. Puis franchement, une fois qu’elle les avait remarqués.

Est-ce qu’elle allait s’en tirer… ? Je la voyais déjà prendre toute une rangée de plumes en mains, se préparer à se battre, ou à vendre chèrement sa peau, je l’ignorais. J’ai pensé d’abord à prendre la fuite, mais… c’était une vastaya. J’en étais sûr à présent. C’est alors que ça s’est produit. L’espace d’un instant, mon corps a cessé de m’obéir. Dans un bruissement, celui des feuilles secouées par la branche que je venais de quitter en sautant, je m’élance, un bond prodigieux jusqu’au centre de la clairière qui allait me permettre de m’interposer, m’occuper d’eux, et-
Je m’écrase un peu lamentablement aux pieds d’un des mercenaires. Je le voyais déjà avancer son jouet métallique, pour m’embrocher sûrement. En vain : d’un bond vers l’arrière, je me retrouve à la hauteur de la Dame, prêt à faire rempart de mon corps.

- “Il va falloir vous lever plus tôt que ça, pour toucher le plus grand des danseurs gue-” avais-je commencé à dire quand la Dame violette me coupa dans ma bravade.
- “Mais qu’est-ce que tu fous ici ?!” Me demanda t-elle d’un ton agacé, en me foudroyant de son regard. Deux yeux, orangés.

“Je te sauve la vie !! Tu peux me remercier plus tard, essaies juste de ne pas défaillir entre temps !"

Un sifflement mortel me fait dresser une oreille. Elle venait de mettre fin à la vie d'un des mercenaires, qui tombait à la reverse, une plume acérée plantée dans le thorax. C'était à peine si elle l'avait regardé. Comme si quelque chose qui me dépassait avait guidé son tir. Quelque chose de magique. Il n'avait aucune chance.

“Est ce que ton cerveau de petit oisillon blondinet sait qu’il vient de ficher mon plan d’action en l’air ?! Je les avait !!”

Eh. C'est moi où elle m'insulte ? Je ne suis même pas blond ! D'un geste, je réajuste ma longue crinière blanche, insistant surtout sur ma zone préférée, la rouge, qui orne si magnifiquement mes traits. J'emplis mes poumons d'air pour une réplique cinglante...

Mais tout s'accélère déjà.

“Désolée les gars, on en était où ?” Demanda la Dame, avant de mettre la fin à une autre vie de deux dagues. Précision chirurgicale, là encore. Elle bondit dessus, et saute au loin, alors que je m'élance à sa suite. Deux flèches fusent et sifflent dans mes oreilles. Deux mercenaires me faisaient face, arme à la main (je ne m'habituerai jamais à ce mot, "arme"... trop mélodieux pour quelque chose de si ridicule et laid), prêts à en découdre.
Je fonds sur eux. L'acier fend l'air à une, puis deux reprises. Je n'ai qu'à m'arrêter à trois mètres d'eux. Une des lames emportent quelques mèches de ma crinière. Rien de grave… ? Je la vois qui retombe sur le sol. Ce n'étaient pas des rouges.
Rien de grave.

Filant comme uni avec les airs, je tourne sur moi-même, tout en m'abaissant et avançant une jambe pour faucher les siennes. Tombant lourdement, j'ai la gentillesse de le réceptionner : je le saisis simplement pour qu'il prenne à ma place le coup de son comparse, qui résonne dans un tintement sur sa peau de métal. C'était si gentiment proposé de sa part après tout !
Il essaie de se dégager, alors je me contente de l'expédier d'un coup de pied en direction de l'autre affreux, et tous deux s'écrasent au sol.

Depuis son arbre, elle guettait les deux restants. Les archers n'avaient pas l'air bien doué. En tout cas… ils ne devaient pas l'atteindre à la cheville. C'est comme si elle avait fait ça tout sa vie. Toujours est-il que dans un nouvel éclair violet, elle frappe encore un homme en plein coeur… descend de son arbre d'un saut leste et contrôlé...
Et dans une drôle de fraction de seconde, le dernier survivant tire sur elle. Il n'avait même pas regardé son ami mourir, comme s'il s'en fichait. Les humains sont affreux, parfois. Mais sa flèche, je l'ai réalisé rapidement, allait atteindre la violette alors qu'elle ne touche le sol. Encore une fois… le courant de mes pensées se déconnecte. Mon corps agit. Je me vois pousser sur mes puissantes jambes, quitter la terre ferme dans un bond prodigieux. Je l'attrape au vol. La flèche, je la vois voler au dessus de nous au moment où nous chutons, l'aurait bien atteinte. L'épaule ? Un bras ? Entre les deux yeux ? Je ne sais pas. Mais elle aurait fait mal, cette flèche.

Je tombe lourdement sur le sol, sous elle. Je sais contrôler mes chutes, et j'imagine qu'elle m'ait rendu la vie plus facile en ne se débattant pas dans notre bref ballet aérien. Elle se dégage immédiatement. Au loin, l'archer prend la fuite.


“T’as jamais appris le concept d’espace vital ?! ”
Me demanda t-elle, une fois son équilibre retrouvé.

“M'enfin ?” Je réplique du tac-au-tac, avant d’hausser les épaules, pour continuer d’une voix fluette, celle de la Dame en détresse :
“Oh, merci, seul un vastaya aussi brave et présent d'esprit que vous auriez eu le courage de me tirer d'un tel mauvais pas, vous avez toute ma gratitude !” J'ironise. “C'est trop demander, franchement ?”

“Tu m’agace. Merci. Maintenant rentre chez toi.”

Elle marche au gré de nos victimes. Son pas me paraît irréalistement léger, comme si elle marchait sur des nuages. Son oeil, vif, examine leurs corps. Elle sort deux plumes, pour deux hommes inconscients…
Ma main se referme sur son bras.
“On m’a appris à ne jamais tuer un ennemi sans défense. C’est une tactique pour humain… nous valons mieux que ça, toi et moi.”

“Sauf qu’on est pas des humains. Leur laisser une marge, c’est leur laisser du terrain face à nous. je me bat depuis trop longtemps pour ça.” Je lui lâche le bras.

“C’est tout l’intérêt de la chose. Crois moi. Tu n’as rien à gagner à faire ça. Ils ont des familles qui les attend, chez eux. D’autres chansons à entonner. Mais je ne te dis pas quoi faire.” Fais-je avec gravité.

“Ils chanteront des chants d’humains, pour mieux nous diaboliser.”

“Et quelque chose me dit qu’un acte pareil y serait pour beaucoup.”

Je m’étonne moi même du ton sérieux que prend ma voix. En tout cas, ça a l’air de l’avoir affecté, puisqu’elle semble avoir abandonné son idée. En tout cas, elle rangeait déjà ses plumes avec un soin, un doigté tout particulier.

“Très bien. Je file.”

Je souffle légèrement, avant d’hocher la tête… puis de tousser. Une de ces éructations trop prononcées pour paraître naturelles. Je sais bien les faire !

“Quoi encore.”

Je me gratte l’arrière du crâne, avant de sourire d’un air bredouille.

“C’est que je n’ai pas vraiment de chez moi, pour autant que j’en sache. Je ne te connais pas… mais quelque chose au fond de moi me dit que je ferais mieux de te suivre. Des fois que tu te lancerais dans des combats perdus d’avance dans des bois, à l’orée de villages humains, des choses comme ça… on a rarement assez d’une bonne étoile !” Je réplique, avant de lui décocher le plus charmeur de mes regards.

“Attends attends… Arrête de parler. Tu me file la migraine. Tu veux pas juste vivre ta vie comme avant de me rencontrer ?! Et puis comment tu m’as suivit d’abord ?!” Elle se remet en route. Mon pas, leste, me permet de maintenir son cap sans problème. Je me permet même de danser quelque peu sur le chemin, sautille entre deux rochers, tourne en entraînant ma cape avec moi...

- Tu sais, six mercenaires qui quittent un villages toutes armes dehors, ça attire toutes sortes d’attentions. C’est oui, alors ? Super ! Alors dis moi, c’est quoi ton prénom ? Oh, et ta couleur préférée ?” Je demande avec excitation.

“C’est non !! Lâche moi les basques !”

“Tu as trouvé cette cape dans un endroit particulier ? J’ad-ore !

“T’es vraiment du genre lourd tu sais ?! J’aime le SI-LENCE, pigé ?!”

“C’est pour ça que tu ne pourra bientôt plus te passer de moi, tu verra !”

Je suis sûr en tout cas que c’est déjà le cas : elle n’écoute déjà plus que moi en tout cas, et ça se sent !

“On sera le meilleur duo de justiciers silencieux, tu vas voir !!”


~~ \\ O // ~~



“Regarde moi, miella.” Fais-je en plantant mon regard dans celui de Xayah, alors que je passe les tables rondes, les chopes de bière, et les paysans, éméchés dans leurs vêtements de pauvre facture, occupés à les vider.

“Tout le monde te regarde… Ca ne te suffit pas ?!” Répond-elle au tac au tac, un sourire aux lèvres.

- Il n’y a qu’une paire d’yeux qui compte à présent ! Lançais-je d’un air avenant, en gravissant les marches de l’estrade, qui composait une petite scène où me produire. Ma Dame était assise à une table au fond du bar miteux, accoudée sur une planche crasseuse, attendant mon show à venir.

Ma bourse était vide. Et j’avais envie de m’amuser un peu. Et oui, cet endroit était vraiment pourri. L’ambiance n’était pas au rendez-vous, et quelques mauvais regards, je les sentais, me poignardaient dans le dos.
Evidemment. Plus on approchait des côtes, moins les Vastaya étaient les bienvenus, avec les idées des Nox qui faisaient leur chemin dans la tête des gens. C’est toujours comme ça, avec les humains. Dites leur de regarder d’un côté, et ils le feront juste pour le plaisir d’avoir un chef.

Je ne leur jette pas la pierre. Je suis Xayah parce que sa cause est la meilleure, et je la suivrai jusqu’à la fin. Mais ils n’ont pas raison, eux !
Une fois au sommet de l’estrade, je tends les bras vers le public. Mes poumons se gonflent, ma gorge se déploie, et même Xayah, au fond de la salle, entre les brouhahas, n’en aurait pas loupé une miette.

-Bonsoir à vous, fiers travailleurs de ces terres ! Je suis-

“On sait qui t'es.” Tonna une voix, rocailleuse, bourrue… haineuse, d'un côté de la scène. “Un de ces sales piafs qui prouvent qu'on a pas assez bien fait not' boulot !”

“Comment tu peux dire ça de Rakan, sale trogne ?!” Lança un paysan de l'autre côté. Il devait m'avoir déjà vu, mais la situation ne demandait qu'à dégénérer. Quelle idée géniale et lumineuse allais-je trouver pour désamorcer la situation ? Ils n'avaient pas l'air plus malin l'un que l'autre.

- Allons, je suis sûr que nous ayons assez d'espace pour faire la fête sans se marcher sur les pieds ! Je m'exclame de mon plus bel air enjoué… mais mon regard croise celui de l'homme qui m'avait insulté.

“M'ferait mal.”

Un autre homme s'exclama.

-Et il se dit qu'il voyage avec la corneille violette !

Glapissement de terreur général.

-Je suis certain que vous faites err-

“Un problème avec moi, humain ?!” La voix avait surgi du fond de la salle, avec autant de hargne que de mépris. Ma Xayah.

Alors, tous les regards se tournèrent vers elle, comme un seul.

“C'est cette affreuse meurtrière qui accompagne le piaf ! La corneille !”

Mon regard croise celui de Xayah. Avec fierté. C'était dangereux, mais elle voulait danser, ce soir. Je sens qu'on va encore plus s'amuser !

“Répète un peu pour voir, gros tas ?!”
Elle s’était redressée, à moitié sur la table, trois plumes mortellement incandescentes en main.

- Comment ça "affreuse" ?! M'écriais-je, alors que les hostilités s'ouvraient. Alors que je m'élançais dans la foule en décrivant un salto-avant, rebondissant sur les épaules d'un paysan avec mes mains, j'entends le fracas cristallin de bouteilles qui se cassent. Le choix des armes était fait. Enfin… c'est tout de même une arme, si ce n'est pas fait de métal ? Je ne comprends pas tout de leur vocabulaire.
L'homme sur lequel j'avais bondi tombe au sol, déséquilibré. J'en attrape un autre, tourne avec lui dans un bref ballet, et le lance vers le plafond.

-Il est pour toi, chérie ! Tu m'en gardes un ou deux ?!

Autour de moi, quelques flèches commencent à fuser, dont une qui vient de ficher pile dans la gorge de mon partenaire de danse éphémère.

“Merci !” Ca y est !! Son ton est devenu extatique, comme à chaque fois qu’on entame une bagarre ! Ce qu'elle me rend dingue...

“Quand tu veux, Miella ! C'est une belle soirée pour danser !”
M'exclamais-je d'un ton tout aussi enjoué que le sien. Je bloque une bouteille aux tessons meurtriers d'une main, entraînant le bras auquel elle appartenait vers le sol, avant de prendre appui sur le corps pour bondir en la direction de Xayah. Elle était aux prises avec trois hommes. Je bondis à nouveau une fois à leur niveau, dans une simple décharge de magie. Ce que je peux être magnifique quand je m'y mets ! Les trois badauds finissent par rebondir dans les airs.

“Tu veux dire une belle nuit !!”

Dans le même temps, elle recule sur une autre table en dégainant trois nouvelles plumes qui atteignent leur trois cibles en pleine tête. Mais pas le temps de nous reposer sur nos lauriers. Même si nous avons quelques alliés dans cette bataille, ils semblent jaugés par ceux qui ne nous comprendront jamais. Cinq d'entre eux nous entourent. Je tends une main vers Xayah.

-Accepteriez-vous cette danse ? Je lui demande, d'un accent snob, celui que je maîtrise le mieux (mais je les fais tous à merveille !)

“Plutôt deux fois qu’une !” J'affiche un grand sourire alors que nos mains se referment l'une sur l'autre. Je l'attire à moi, mon regard se plonge dans le sien, nos doigts s'entremêlent, ma main conte fleurette à sa hanche comme je l'apprécie…

Et dans un éclair violet, je la fais tourner, tourner, tourner autour de moi. Ses jambes fauchent les visages de nos agresseurs, avant que je ne la lance, pieds les premiers, en direction du visage du seul qui eut l'intelligence de s'écarter pendant cette démonstration. Il s'écrase sur le sol, alors qu'elle atterrit de façon maîtrisée sur le parquet.

“FIOU !” Je m'écrie, totalement en osmose avec la situation. Notre situation. J'envoie un baiser au malheureux et son nez en compote (elle ne l'a pas loupé, ma Dame !), en fredonnant une chanson. Je me sens si totalement et absolument bien !

“Eh Rakan !” Je tourne ma tête sur Xayah qui laisse un corps sans vie tomber au sol. Son visage parfait est éclaboussé de gouttes rouges vif.
“Je t’aime.”

“Moi aussi, Miella ! Tu es belle quand tu te lance dans un carnage.”
Je rayonne. Mon coeur fond toujours quand elle prononce ces trois mots, et le sang, son teint lui va à ravir !

Autour de nous, les quelques personnes qui tenaient pour les Vastaya finissaient leurs adversaires à coups de poing. J'aligne quelques pas pour les rejoindre quand la porte de la taverne s'ouvre à la volée, cogne contre le mur dans un vacarme assourdissant. Je me retourne dans un sursaut. Une patrouille de gardes, dont le sang n'avait fait qu'un tour en voyant Xayah. Un homme abattait déjà son arme sur elle. Mon sang aussi, ne fit qu'un tour. Mais je suis Vastaya, il est plus rapide ! Je vole vers elle. Sans ménagement, je l'attrape, la fais tourner autour de moi, comme lorsque nous dansons, pour présenter mon dos à l'arme. Un bouclier la freine. Ma cape est sauvée en plus de ça ! Je lâche ma Corneille, et lui présente mes bras pour qu'elle puisse s'y percher pour sauter.

“Et une volée de plume !! Une !!” En plein saut, Xayah tournoie et déchaîne une flopée de dagues qui viennent tapisser le plancher jusqu’au seuil de la porte. Enfin. Je crois. Je suis occupé à la regarder, elle.

- Eh… Xayah ? Je fais, sans réfléchir, subjugué par son saut.

Arrivée à terre, tous sont au sol, mais un nouveau régiment surgis dans l’encadrement.

“Ouais ?”
Je tourne sur moi-même et pose un genou à terre, une épée file par dessus ma tête.

“Tu veux m'épouser, un de ces jours ?”

“Mmh…”
Tandis qu’elle semble réfléchir, elle lève une main, paume en l’air, claque des doigts, avant de réceptionner l’ensemble des plumes précédemment lancées. Je savais bien qu'elle le ferait. Leur trait de lumière violette passe à leur tour par dessus ma tête. De nouveaux cris de douleur s’élèvent, mais je les entends à peine.
“Redemande moi demain !”

“Comptes-y !” Je ricane, comme si j'avais su sa réponse à l'avance. Et me relève pour contempler l'ampleur des dégâts. Le silence est réconfortant. Je finis par m'incliner d'un air théâtral.

“Mesdames et messieurs, la fête touche à sa fin avec tous les compliments du "piaf" et de "l'affreuse meurtrière", surveillez vos mots à l'avenir !” Je m'écrie à l'attention des badauds encore vivants.

“Bande de nazes. On a fait tout le boulot.”
Ajoute-t-elle en se dirigeant vers la sortie.

J'éclate de rire.

“Les humains ne savent pas danser, Miella.”

“Il n’y à que toi qui sait me faire danser.”

Je lui glisse un grand sourire. Elle a raison. Aucun autre Vastaya que moi ne saurait la faire si bien danser.

BEHIND THE SCENE




› Prénom ou Pseudo › Simon - Arkolips

› Âge › 22 ans

› Expérience RP › Sept ans ! Eh, ça va vite

› Comment avez-vous connu Path of Valoran ? › Google est le meilleur ami de l'homme du XXIe, après le chien !

› Autres › J'ai fait énormément de RP sur toutes sortes de surfaces. Discord. Minecraft. MMO. Mais je n'ai jamais réussi à briller sur un forum en sept ans. A moins que... ?
J'ai fait un petit mois d'introduction à l'HTML/CSS il y a un an, je pourrai vous pondre de jolies bricoles sur demande, si j'ai un peu de temps et si vous y mettez du votre ^^
Dernier point... je suis... mais très peu calé dans l'univers de Runeterra. Si je suis ici, c'est parce que Rakan m'a tapé dans l'oeil comme jamais, mais aussi parce que je crois que le lore est réellement trop mis de côté, dans la Faille de l'invocateur. Je veux en savoir plus, me forcer à me plonger dedans !


Dernière édition par Rakan le Mer 24 Juil - 22:27, édité 6 fois
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Jarvan Lightshield IV
Jarvan Lightshield IV
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Localisation : Demacia
MessageSujet: Re: Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia   Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia EmptyDim 7 Juil - 18:16

Oh un sympathique personnage interprété sans aucun doute par quelqu'un de tout aussi sympathique ! :3
Bienvenue parmi nous !
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Katarina Du Couteau
Katarina Du Couteau
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MessageSujet: Re: Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia   Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia EmptyMar 23 Juil - 22:51

Hello

C'est pas mal. A part ce que je t'ai dit en mp à propos des capes, qu'il faudra que tu modifies un peu partout le long de ta fiche là ou il y en a des références faussée, ça me va.

Attention à ne pas tomber dans le cliché (Noxus qui impose ses idées à Ionia et change les mentalités là bas... Une partie d'Ionia n'aime pas les Vastaya parce qu'ils ne les connaissent pas tout simplement, ou parce qu'ils ont des histoires de conflit de territoire, ils n'ont pas besoin de Noxus pour ça)

Pour le reste, une fois les changements demandés fait, ce sera validé
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Rakan
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Localisation : Dans ch'Nord !
MessageSujet: Re: Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia   Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia EmptyMer 24 Juil - 22:30

Hey par ici !

Désolé pour la lenteur de ma réponse Jarvan, mais un immense merci pour ton accueil !

Katarina, je modifie un détail ou deux sur la présentation physique de Rakan, comme vu en MP, tu as vu juste sur mon erreur : dans mon esprit, il peut la retirer, cette cape !
Cependant, pour ce qui est de l'histoire, il n'y a pas d'écart à ce niveau là dans ma partie après bonne et dûe vérification : elle reste bien sur le dos de Rakan, et ne le quitte pas

Je note également pour les conflits internes ! Même si par facilité, j'irais jusqu'à dire que Rakan ferait ce genre de raccourci, je me permet de ne pas modifier cette partie, sauf si ça te pose souci.

Merci beaucoup pour ton accueil !
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MessageSujet: Re: Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia   Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia Empty

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Présentation de Rakan, le charmeur d'Ionia

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