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 Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)

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Fiora Laurent
Fiora Laurent
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MessageSujet: Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)   Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) EmptyMer 11 Mar - 21:29

DATA TELEVERSEES DANS LA MEMOIRE PROFONDE – OPERATION TERMINEE.


173-4444-5 _ Code transmission G/NETIC _ unite 001_::/_

01111001011001011001000_011100010101101010100000_01010111110101010101111
100101001010 0101010101111100001_
_0101110100001010101010100010101110101001101010100100101010_ _/::


//FIN DE TRANSMISSION//


Zone_a_analyser : Scanner_activé _ //LANCEMENT DU PROTOCOLE DE SCAN//


//-----------------//


Je cligne des yeux. Mes pupilles bioniques se réfractent et le mécanisme interne à ma boite crânienne émet un son léger. Je souris.

La rue sombre s’éclaire de néons roses et rouges sur l’écran de ma visière, et sur ma cornée de verre piltovienne 4SD-MAXX+. Ce sont les derniers modèles, Ekko nous les a confectionnés juste avant la mission d’après un modèle volé.
Je porte la main à mon transmetteur, caché sous la couche métallique de ma tempe.

« La charge fonctionne bien chez moi. Les capteurs sont excellents, la transmission pro-électronique est rapide. Merci Ekko. »


Un nouveau grésillement.  
Ashe, Leona et Lucian confirment.

Je tourne la tête sur la lumière qui provient de la rue d’où je viens. Les passants ne s’attardent pas, et même la lumière des gigantesques néons publicitaires ne s’engouffre pas dans l’impasse.

« Je suis en place au secteur Nord. Le Signal est toujours présent… » Un grésillement.
« Oui. Il est faible chez moi. J’envoie les données de mes capteurs. »

Quelques gigabits plus tard, je me redresse et avance dans l’allée sombre. Sur mes écrans,  chaque recoin, chaque mouvement, chaque son est enregistré, analysé. Rien ne m’échappe.

Je longe l’immense bâtiment sombre qui s’élève sur des kilomètres au-dessus, jusque dans les rues piltoviennes. L’avantage de s’être basés dans les profondeurs de Zaun réside dans notre invisibilité totale.
Depuis le Regroupement, les équipes travaillent jour et nuit sur la recherche des failles, et nous, agents sur le terrain, nous préparons enfin à attaquer le PROJECT.
La résistance met du temps. Mais nous avons récemment filtré parmi les transmissions sous surveillances du PROJECT une ligne de code cryptée. Un appel. C’était il y a trois jours, et l’information a été partagée à un groupe restreint de G/NETIC.

Le vote fut rapide.

Quoi que l’on y trouve, le contenu du message suffit à convaincre de l’importance du risque. S’il y a quelqu’un Ou quelque chose à trouver là-bas, il faut le libérer.

Une transmission m’arrête.


//-----------------//


173-4444-5 _ Code transmission G/NETIC _ unite 009_::/_

_0111001010100110001010110101000111010111010000011_010010111100110100100
1000001110101010_ _/::


//FIN DE TRANSMISSION//


//-----------------//


J’acquiesce.

Les hacks de surveillance simultanés sont sur point de prendre effet. Je lève mon avant-bras, et pianote sur la couche digitale. Un capuchon s’entrouvre, et je retire une capsule métallisée du contenant.

La petite réserve est surplombée d’un néon rose foncé, qui entoure la partie supérieure du cylindre.

Dans mon dos, j’atteins ma lame la tire d’un geste. Au contact électromagnétique, les capteurs digitaux de l’arme s’activent et l’holo-lame s’allume dans un grésillement caractéristique.
Mes capteurs de combat s’installent et le chargement de mes moteurs rotatoires accélère légèrement la transmission cardiaque de mon circuit bionique. Mon cœur artificiel s’adapte à l‘effort à venir.

Je dépose le capuchon de la cartouche contre la prise digitale de mon sabre. Une, deux, trois secondes suffisent. Le néon sensible vibre d’énergie, et le bourdonnement sourd de son incandescence s’élève à mesure que sa couleur sature.


« Unité 003 prête. Le canal est libre, aucun humain dans le secteur. Les bots d’abord. »

Un grésillement.

« Bien reçu. J’active les multicams. Pas de contact avant le prochain point de contrôle. »

En retour, les grésillements des lignes d’information s’accordent.


Je repars, et ouvre la petite porte en ferraille. D’ici, les plans nous estiment une heure d’escaliers à gravir et de couloir labyrinthiques avant les postes périphériques de la corporation.
J’entre dans le noir, seulement éclairée par mes LED.


//-----------------//


Mode_infiltration_active_ //::_
Fiora\!dtbase_isset<$vsword<_ !isset_serialize,0,15<:://_

CHARGING SCREEN _ :: ELIMINATION MODE : ON
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Pyke
Pyke
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MessageSujet: Re: Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)   Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) EmptyDim 15 Mar - 16:03

Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) Pyke_i11

Des tirs de roquettes /color=#6600FF/ fusent à travers la fumée, des lames violettes /color=#990099/ flottantes perforent le moindre bout de métal à portée de vue, des dagues laissent une traînée holographique rouge /color=#FF0000/ derrière chaque carcasse de machine, un serpent orange /color=#FF9933/ sème la terreur sur le terrain.

Seules les couleurs néon des armes sont visibles derrière le nuage noir de fumée, s'enchaînant dans un ballet morbide chaotique. Les silhouettes des meurtriers sont cachées dans le brouillard de cendre provoqué par les explosions et les androïdes encore fumants. Un carnage presque habituel dans ces terres où seul l'égoïsme de la survie compte.

Le sol est jonché de composants métallurgiques inutiles, les quelques robots encore vivants sont démembrés, rampant dans une lente agonie pour échapper à leur mort programmée. L'endroit est dénué de toute âme, aucune pitié n'est permise ici, seule la peur et la haine envahit les horizons.

La zone est rapidement sous le contrôle des " outsiders ", comme on les appels. Ce sont les rares survivants du désert de cadavre qui les entoure. Pour la plupart, ils ont été chassés de la corporation PROJECT, jugés trop instable, trop imprévisibles, trop dangereux. Ils n'étaient pas censés rester en vie bien longtemps parmi les déchets rejetés de PROJECT, mais les rescapés ont été poussés par la haine de s'être fait abandonner et le désir de vengeance envers leur créateur. C'est le cas pour Pyke, tout du moins.

Sa dague translucide se plante dans le thorax d'une machine, le corps de métal grésille sous le coup, l'arme enfoncée dans son circuit interne lui provoque des spasmes et un fluide noirâtre s'échappe de ses lésions. L'unique œil bionique du meurtrier observe les composants encore indemnes de sa victime, scrutant les pièces qui pourraient lui être utile. Malheureusement, la plupart des robots envoyés ici ne sont que de vulgaire sac de rouille, des parasites insignifiants et sans intérêt.
Il arrache son arme brutalement, emportant quelques câbles qui composent ce dernier et créant des étincelles. Son regard se porte sur la scène, dénuée de vie, puis sur le robot qu'il vient d'éteindre définitivement. Un model de robot que l'on trouve partout par ici, leur circuit est banal et sans importance, ils ne sont même pas armés pour se défendre. Cependant, il ne peut décrocher son œil de cette carcasse, ses pensées le poussent à rester de longues secondes en face du défunt au sol. L'harponneur reste figé sur place.

- Non. Ce n'est pas lui. Je ne me souviens pas de lui. Il n'était pas là.

Un léger court-circuit se produit dans sa tête, lui faisant reprendre ses esprits. Il contemple un instant le champ de bataille, puis fait un signe de tête à ses associés pour leur indiquer le chemin à suivre. Sa marche l'emmène vers une butte de terre et de cendre compacte, légèrement surélevée, non loin de là, elle permet d'avoir une vision plus éclaircie de la zone.
En hauteur, leur destination se dessine. La ville de lumière offre un spectacle resplendissant, d'immenses hologrammes y sont projetés dans le ciel sombre, les bâtiments allongés contrastent avec le paysage, la colossale tour de PROJECT surplombe la cité.

Pyke ancre son regard sur la plus haute tour, celle qui arbore le symbole triangulaire. La tour de PROJECT. Il est venu réclamer son dû. Sa vengeance. Un flux de code binaire remonte dans son corps, une sensation désagréable qu'il ressent à chaque fois qu'il porte sa vision sur cette structure. Des voix commencent à s'emparer de son esprit, certaines hurlent.

- Silence.. Nous y serons bientôt.

Les autres outsiders prennent les devants, dévalant la pente pour s'approcher de ville. L'assassin /color=#FF9933/ les rejoint, glissant sur le dénivelé, ses jambes retombent lourdement sur le sol.
Plus ils s'avancent, plus on peut voir apparaître le rempart qui les sépare de la ville néon. Une immense muraille fortifiée et gardée par des sentinelles. La surveillance y est constante, des projecteurs scrutent les environs. La cité ne veut qu'aucun intrus ne puisse pénétrer.

Le bastion n'est pas difficile d'accès depuis la wasteland, mais passer au travers est un problème. L'équipe d'outsiders a un plan : se diviser, semer le trouble au sein des gardes et prendre d'assaut la défense. Si la ruse ne fonctionne pas, ils iront par la force.

Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) Pyke_i11

L'équipe se regroupe sur des points stratégiques autour de la forteresse, ils sont trop loin pour se faire repérer, mais assez proches pour observer le comportement des sentinelles et les mouvements répétitifs des projecteurs. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent ici, et cette fois, ils sont bien décidés à faire irruption dans la métropole.

La lame rouge /color=#FF0000/ commence le plan d'attaque, elle disparaît dans un nuage noir électromagnétique et se faufile jusqu'au mur, dans les zones d'ombre. Elle n'a que quelques secondes avant que la lumière des spots ne la repère. Plusieurs tirs de roquette /color=#6600FF/ viennent exploser contre le mur, entraînant avec eux l'éclairage de la surveillance.
Les deux derniers outsiders se ruent sur la citadelle, couverts par les missiles traversant le ciel au-dessus d'eux. Ils se séparent, Pyke prend le côté EST. Sa lame s'enfonce brutalement dans le mur, s'agrippant au moindre boulon qui dépasse de la muraille de fer. Le chaos de la scène et la déflagration des fusées l'empêchent de distinguer ses équipiers, mais il ne s'en soucie guère. L'impatience commence à le gagner, ses mains s'accrochent fermement à son arme, escaladant le bastion avec rage.
Après de longues minutes d'effort, il se hisse au-dessus de la forteresse. Plus que quelques mètres avant d'entrer dans la cité. La vengeance est si proche.

Personne à l'horizon, les gardes sont trop occupés à riposter contre les autres indésirables. Tant mieux.

-Ils se débrouilleront. Chacun pour soi.

Ses jambes le poussent à avancer, son esprit ne veut pas perdre plus de temps. Il s'élance de l'autre côté du mur, plantant son harpon dans la façade et se laissant entraîner vers le sol. L'arme lui permet de glisser le long du rempart, non sans un certain vacarme, amortissant sa chute.
Une fois le sol à ses pieds, un courant de voix s'emmêle dans sa tête. Des pensées, des images, des cris, des hurlements.

- Ces souvenirs.. Ce ne sont pas tous les miens. Aucun d'entre eux. Aucun.

Pyke regarde par-dessus son épaule, derrière lui ses coéquipiers continuent de se battre. Il n'aurait pas dû passer aussi facilement. Tout ne s'est pas passé comme prévu. Peu importe. Son regard se porte sur la ville. Il n'a plus besoin des autres. C'est sa vengeance qu'il doit mener. Il doit la mener seul.
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Katarina Du Couteau
Katarina Du Couteau
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MessageSujet: Re: Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)   Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) EmptyMar 17 Mar - 12:59

Protocole CNIA3 enclenché.

Réveil des unités de défense.



L’ouïe est la première à me revenir. Des bruits de chargement, le tactactac rapide d’un engrenage roulant.
La vue suit. Deux loupiotes clignotant en rouge, aux périphéries de ma vision. Des signaux d’alarme qui tournent, puis la vue qui s’étend, jusqu’au centre.

Le toucher, enfin, me revient, comme un chargement de données progressif. La proprioception, de mes membres se débloquant, de mes doigts s’ouvrant et se refermant.

La vitre s’abaisse lentement.

J’entends, je vois, je sens chacun de mes pas, qui m’extraient de ma cellule de veille. Avec la première inspiration, la reprise de mon souffle, chacune de mes articulations émet un craquement sourd, en évacuant les stocks de liquide de repos qui les entretenait. Rapidement, une sensation froide se répand à l’intérieur. La substance de repos a été remplacée par la substance de mise en circulation.
Cinq secondes se sont écoulées depuis mon éveil, et me voilà parfaitement opérationnelle.

Depuis combien de temps étais-je en repos ? Aussi performant que soit ce corps, il a parfois besoin de récupérer. D’être réparé, amélioré. L’esprit, lui aussi, a besoin d’être mis au repos.

D’éliminer les questions naissantes.

Une sensation chauffe, au niveau de ma nuque. De l’adrénaline est en train, depuis cette glande artificielle, de se répandre dans tout mon corps. Cela signifie que mon réveil n’est pas destiné à un simple contrôle. Je dois agir.
Mais ça, je le savais déjà. J’ai senti le protocole CNIA3.

D’un geste, je vérifie que mes armes sont toujours en place. Il n’y a aucune raison qu’elles n’y soient pas. C’est un réflexe humain, que de vérifier quelque chose de certain. Mais comme il ne gène en rien, et peut surmonter certaines faiblesses des statistiques de certitude, il n’y a aucune raison de le retirer.

Ma main se pose sur le scanner digital mural. Cinq-cent millisecondes de chargement, pour que les données de réveil soient intégrées. Les bots de surveillance ont repéré une intrusion potentielle. Puis, toute trace d’alerte a disparu des serveurs. Une telle incohérence des données a alerté la structure de surveillance active.

Probabilité d’erreur d’erreur d’interprétation des données : 15,4%
Probabilité d’intrusion physique et système : 71,9%
Probabilité d’incident technique : 12,7%

Conclusion : intervention physique probable. Modalité de Contrôle Nécessitant une Intelligence Adaptative enclenché au niveau 3.


Les images des caméras de surveillance s’ouvrent en direct sur les champs périphérique de mon bandeau de vision. D’un geste du doigt, mes gants magnétiques les déplacent légèrement, de manière que ma vision reste parfaitement dégagée.

La porte métallique s’ouvre après le chargement des données. Mes pas accélèrent.

La probabilité d’intrusion est trop importante pour être négligée.
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Fiora Laurent
Fiora Laurent
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MessageSujet: Re: Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)   Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) EmptyMer 25 Mar - 19:43

J’avance rapidement dans un long couloir aux murs métalliques. Sous mes pieds, le résonnement des grilles en fer rebondit sur les surfaces lisse qui m‘entoure. Il fait un noir complet, mais je n’ai aucun mal à percevoir tous les éléments qui m’entourent grâce aux multiples capteurs qui composent mon système perceptif optimisé. Il n’y a pas grand-chose à remarquer de toute façon.

Je marche depuis maintenant 43 minutes, 31 secondes et 7 dixièmes. Des voyants, des néons, et des bips sonores sont les seuls éléments qui ponctuent mon trajet.


La route se fait plus sinueuse depuis le dernier escalier. Les allées plus petites. Les champs magnétiques s’intensifient et le signal, noyé parmi le flot de données courantes, aussi.

Des souvenirs me traversent. Des instants perdus, ma conception. Mes premiers tests. Ma résistance à la douleur, à la chaleur, au froid. Ma résistance aux émotions.
Je me rappelle tout ou presque.

PROJECT : Unité N.37. Unité de combat au sol, affectation aux infiltrations et à l’élimination singulière. Dernière d’une longue liste de robots conçus pour la vitesse et la précision.

581 mises à jour et 332 opérations douloureuses.

Un nombre incalculable d’heures de travail, de combat. Des meurtres, aussi. Trop.

Mais avant ça, rien. Tous les souvenirs, toute la vie que j’ai vécu avant n'apparaît que comme un blanc, ou plutôt un trou noir. Je ne m’en offusque pourtant pas tant que ça.

J’aimerais. Je n’y arrive simplement pas.

-----/_\-----

Je tourne au coin d’une allée que j’arpente depuis un moment. Devant moi, un grand pont de fer, au-dessus d’une fosse. Les murs incurvés forment un cylindre parfait qui monte jusque dans les hauteurs de Piltover.

La surface grise et rugueuse des murs me parle instantanément. Je fais un pas vers le mur de pierre. Le son de mon talon contre le grillage résonne dans le tube gigantesque, et se répand dans les abysses de Zaun.
En face, une plateforme ressort du mur et une porte, grande et solide, se découpe sur le fond clair.

Je lève mon bras et enregistre un message.

« Je suis au point de contrôle Nord. Je rentre. »


C’est ici que les choses sérieuses commencent.

Je m’approche de la porte et scrute le dispositif qui permet l’ouverture du sas. Un simple code digital. Ce n’est qu’une entrée périphérique. Pas besoin de plus ici, je suppose.
Je colle le plat de mon poignet contre la surface. Le dispositif charge, puis un glitch fait se rayer de couleurs vives l’écran holographique. Parfait. La porte s’ouvre.

Le flot de signaux se font soudainement plus intenses. Des bots. Ils ont prévu l’attaque.

« Code Rouge. Je répète, code Rouge. On est repérés. Les bots sont en place au Nord »

Trois réponses de confirmation. Le centre envoie un nouveau code.
Application du plan B.

« Très bien. On abandonne le point de réunion. Reçu. »

Je fais tourner ma lame entre mes doigts. Chacun pour soi. Le premier au signal le gère, et rentre comme il peut. Les renforts arriveront bientôt. En attendant, chacun avance. Une diversion efficace qui mobilisera trop de moyens pour le PROJECT.
Je traverse le sas et un picotement remonte le long de mon dos, à travers les circuits électriques de ma colonne mère.
Ici, les murs sont tapissés de néons orange que le sol d’asphalte lisse reflète. Le sol retentit sous mes talons, mon pas est cadencé. Les portes s'enchaînent, les sas d’ouverture automatique me donnent l’impression qu’une troupe de drones m’attend à chaque tournant.

Mais en réalité, le premier peloton qui me tombe dessus est déjà sur mes capteurs depuis 57 secondes et 3 dixièmes.
10 éléments volants apparaissent dans le couloir. Des petits corps électroniques, sertis de deux paires de pales. Des rayons lumineux rouges se projettent sur les volumes qu’ils scannent à mesure qu’ils avancent. Je suis dissimulée derrière une avancée de câbles et de conduits.

Au moment même où le premier du groupe me dépasse, j’élance d’un bras ma lame pour trancher en deux le mécanisme. Je me retourne, accroupie, et décris un arc de cercle pour en mettre 5 à terre.
Les 4 restants se calibrent sur ma position et leurs lasers rouges incandescents se confondent sur le sol gris. Je n’y suis déjà plus. Trois gestes du poignet. Le néon de mon arme laisse un sillon de lumière en dent de scie, tandis que les bots s’écrasent au sol.

Je reprends ma route. Une alarme sonne au loin.

Les choses sérieuses commencent.
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Pyke
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MessageSujet: Re: Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina)   Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) EmptyMar 21 Avr - 20:03

Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) Pyke_i11

Un dernier regard vers ses coéquipiers, puis ses jambes le lancent en direction du centre de la ville. L'éventreur fonce, sans aucune hésitation, vers la tour de PROJECT. C'est son objectif. Le pourquoi de son intrusion. Il veut les détruire. Les éliminer. Qu'ils ne deviennent qu'un flux de code se dispersant dans l'air. Tous les membres de PROJECT. Tous ceux qui ont participé, de près ou de loin à leur plan. Ils l'ont laissé à l'abandon dans les terres isolées autour de la cité de lumière, ils l'ont laissé crever, jeté, comme un vulgaire tas de ferraille. Ils méritent tous la mort, la plus douloureuse qui soit.

Les lumières des néons sur les bâtiments alentour éclairent l'intérieur de la ville, les couleurs se reflètent dans les quelques flaques d'eau dispersées sur le sol de pierre. Pyke ne se préoccupe pas de se faire repérer, il l'est déjà, très certainement, son accoutrement ne passe pas inaperçu et son intrusion n'a pas été très discrète. De son unique œil, il scrute le ciel pendant sa course, repérant non sans mal des drones qui le poursuivent. Il est définitivement repéré. Peu importe. Tant mieux, même. Peut-être que PROJECT enverra ses larbins dans la tentative de l'arrêter. Des têtes de plus à décapiter. Tant mieux.

-Voyons s'ils sont si malins qu'ils prétendent être.

Son corps se change soudainement dans un lourd grésillement, l'ornement holographique autour de son cou se transforme, s'étire, se déforme, jusqu'à envelopper son corps. Des vertèbres épaisses longent son dos, tandis qu'une mâchoire de reptile s'assemble à la place de son visage, la gueule de serpent s'ouvre, comme pour étirer les muscles de sa mandibule. Tout n'est qu'hologramme, un torrent de code et de données orange qu'on ne peut discerner qu'à un mètre de lui. Plus loin, le chasseur est invisible, il se dissipe dans l'air en un instant. Sa transformation lui permet de semer les robots qui le traquent, et bien qu'il n'ait qu'un temps limité avant de reprendre forme "humaine", il gagne en rapidité, parcourant une longue distance sans que personne ne puisse le voir.

Au détour d'une ruelle sombre et isolée, le serpent disparaît, laissant place à l'éventreur. Il regarde derrière lui, s'assurant d'avoir semé les drones de repérage. Il ricane, gravement, le son vibre dans la cage de métal recouvrant le bas de son visage. Sa course reprend de plus belle après ce maigre divertissement, s'approchant de plus en plus de la tour qu'il convoite. Chaque pas, chaque mètre le rapproche un peu plus de son but.

Son regard se porte au loin, continuant son chemin, il scrute la tour de PROJECT, ne pouvant décrocher son œil du symbole triangulaire. Plus il s'approche de sa destination, plus les voix dans sa tête se mettent à lui parler. Sa marche s'arrête brutalement, les hurlements le hantent, ils se font trop nombreux, trop profonds, trop possessifs. Sa main vient s'emparer de son crâne, essayant d'arrêter les cris. Mais rien n'y fait. Son visage se tourne vers un bâtiment non loin, un abri de fortune, délabré, où l'eau de la pluie s'est accumulée sur le toit, ruisselant dans les gouttières. Les paroles continuent de s'entrechoquer dans sa mémoire interne. C'est comme s'il reconnaissait cet endroit, une sensation familière. Pourtant, c'est la première fois qu'il vient à l'intérieur de la ville.

-Ce souvenir n'est pas le mien. Je ne me souviens de rien.

Des lignes de codes binaires défilent sous son œil [ 01010100 01010101 01000101 00101101 01001100 01000001 ], une retranscription de certains mots qu'il entend.

-Elle est morte.

Sa main crispée se resserre sur le manche de son arme.
[ 0100110101000001010100110101001101000001010000110101001001000101001011
010100110001000001 ]

-Je l'ai déjà tué !

La voix résonne puissamment entre les murs qui l'entourent.
[ 0100110101100001011010010110101101100001 ]

-Son nom.. Ne me dit plus rien !

Des tirs de fusil-mitrailleur en sa direction le sort brusquement de ses pensées. Les robots de défense n'ont pas mis longtemps à retrouver l'intrus. Les réflexes du harponneur lui permettent d'esquiver une partie des balles, d'autres se sont logées dans son bras droit recouvert de plaques en métal. Un pas de côté, puis l'éventreur se rue sur sa première cible, son harpon bien ancré dans sa main. Les balles fusent, percutant le sol à ses pieds, il bondit en direction du robot et plante son arme dans la carcasse de fer. Paralysé par ses composants vitaux tranchés, l'androïde ne répond plus, seuls quelques spasmes le font frémir. Un deuxième automate, à plusieurs mètres, continue la salve de tir. Pyke se change en reptile, disparaissant à la vision de son assaillant, il serpente autour de sa proie, puis réapparaît dans son dos, se préparant à lancer son harpon. La lame rouge fend les airs jusqu'à atteindre le crâne du robot, tuant sur le coup. De la fumée s'échappe, des grésillements, une huile noire jaillit de la lésion. La machine tombe au sol après que l'arme se soit retirée.
Pyke reprend son calme, les voix se sont tus. Il doit se dépêcher avant d'attirer encore l'attention. Son but n'est plus très loin. Il doit s'y rendre. Au plus vite.

Le <bon/>, la <!brute> et le .truand() (PV Pyke et Katarina) Pyke_i11

Son arrivée sur les lieux se fait remarquer, plusieurs drones l'ont déjà repéré et ont averti les membres de PROJECT de l'intrusion. Le massacre d'une dizaine de robots sur son passage ne laisse aucun doute au pourquoi de la présence de Pyke. Au pied de la tour, il porte son regard vers le ciel, observant l'immensité de l'immeuble. Le son des sirènes d'alarme le pousse à s'infiltrer dans le bâtiment. On le poursuit, soit, ça ne fera que plus de ferraille à balancer dans la wasteland.
Un dernier regard derrière lui, puis il s'introduit dans la tour. Enfin.
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